Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, a rappelé, hier à Alger, la nécessité d’accorder une attention particulière à la Mémoire nationale et à sa préservation, soulignant que l’histoire doit retrouver sa place dans tous les édifices et les institutions.
Les étapes de la lutte et de la victoire dans l’histoire de la Révolution de libération nationale «sont des pages mémorables gravées en lettres d’or, voilà pourquoi les générations à venir sont appelées à leur accorder une attention particulière afin d’assurer une continuité historique entre le passé et le présent et de jeter des ponts entre les ancienne et nouvelle générations», a déclaré M. Rebiga lors d’une conférence historique sur le chahid Souidani Boudjemaâ, dit «Si Djilali», à l’occasion du 66e anniversaire de sa mort.
Le ministre a également affirmé que son secteur «œuvre à la préservation du patrimoine historique et culturel inhérent à la résistance populaire, au Mouvement national et à la Révolution du 1er Novembre 1954, en sus de la sauvegarde de la Mémoire nationale, en application du plan du gouvernement et des orientations du président de la République, qui n’a eu de cesse d’insister sur la nécessité de porter une attention particulière à la Mémoire nationale, considérant que sa protection est devenue aujourd’hui plus que nécessaire car l’histoire doit retrouver sa place dans tous les édifices et les différentes institutions».
Evoquant le parcours et les qualités du chahid Souidani Boudjemaâ, le ministre a dit que «Si Djilali était un symbole de sacrifice et un modèle de lutte, il était également l’un des vaillants hommes d’Algérie ayant eu un rôle pionnier dans le mouvement national et la Révolution du 1er Novembre 1954, de par son intelligence et son génie hors pair».
Pour le ministre, «Si Djillali était parmi les jeunes militants d’avant-garde à s’être distingué par leur conscience politique et leur maturité militaire pour être à la hauteur des défis. Il était membre du Groupe historique des ‘‘22’’ ayant préparé et planifié la bataille décisive pour recouvrer la liberté et l’indépendance le 1er Novembre 1954. Il a occupé des postes de commandement dans la Wilaya IV historique, où il a supervisé plusieurs réunions importantes, planifié des opérations de fidaïne et mené de nombreuses batailles jusqu’à ce qu’il tombe au champ d’honneur».
La conférence qui a vu la présence de moudjahidine, de personnalités historiques et d’étudiants universitaires, a été marquée par deux interventions. La première intervention du Pr Nadhira Chetouane, enseignante à l’université Ali Lounici de Blida, intitulée : «Souidani Boudjemâa, biographie et parcours», suivie de la deuxième intitulée «Lecture du parcours du chahid» du Dr Allal Bitour, conférencier à l’université d’Alger 2.
Lors de cette conférence organisée au Centre national des études et des recherches sur le Mouvement national et la Révolution du 1er Novembre 1954, le ministre des Moudjahidine a honoré les petits-enfants du chahid Souidani Boudjemaâ.