Habit traditionnel féminin de l’est algérien : Le dossier de classification déposé à l’Unesco

05/04/2023 mis à jour: 23:47
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Photo : D. R.

C’est un travail de recherche minutieux et de longue haleine qui a pris une année et qui vient d’aboutir au niveau du ministère de la Culture qui active depuis des années dans le but de préserver et revaloriser le patrimoine matériel et immatériel algérien.

Après la fameuse Chedda tlemcenienne dont les rites et les savoir-faire qui lui sont associés ont été inscrits en 2012 par l’Unesco sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, le ministère de la Culture vient de déposer un dossier de classification sur le «Costume féminin de cérémonies dans le grand Est algérien : savoirs et savoir-faire associés à la confection et à la parure de la gandoura et de la melhfa», sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, en coordination avec le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH).

L’annonce a été faite, hier, par la ministre de la Culture, Soraya Mouloudji, en marge de sa visite pour inspecter les projets de son secteur à Constantine.

«Par le biais de nos services dans les wilayas, nous avons préparé un dossier bien solide pour l’intégration de l’habit féminin de l’Est algérien (Gandoura et Melhfa) et sa classification au niveau de l’Unesco comme patrimoine immatériel de l’humanité.

La préparation du dossier s’est caractérisée par la participation de plusieurs académiciens, des chercheurs, des associations culturelles et des artisans.

Il a été finalisé et déposé le 31 mars, comme vous le savez l’Unesco ne permet que le dépôt d’un seul dossier pour chaque pays.

Espérons une évaluation convenable de cet habit algérien et tous les éléments qui vont avec, dont des accessoires, de bijoux tout comme pour la Chedda tlemcénienne», a déclaré la ministre.  

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