Gouvernance des formations : L’urgence de s’adapter aux exigences nationales et mondiales

14/09/2023 mis à jour: 05:38
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L’université Frères Mentouri a abrité, mardi 12 septembre, un intéressant séminaire sous le thème «La gouvernance des formations universitaires : quels défis pour l’assurance qualité ?» Initié par Dr Zineb Haroun, maître de conférences A en didactique, la rencontre organisée en mode hybride (présentiel et virtuel) en collaboration avec la Faculté des lettres et des langues et en partenariat avec l’Ecole normale supérieure (ENS) de Constantine et la Commission d’implémentation de l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), a été suivie avec grande attention par de nombreux participants et intervenants à l’échelle nationale grâce au mode virtuel, et a été surtout marquée par des communications et un débat de qualité animé par les présents à la salle des conférences de la Faculté des lettres et des langues.

«Les formations universitaires, en général, et les formations en langues en particulier sont confrontées à des défis résultant principalement des mutations contextuelles, telles que les changements scientifiques, politiques, sociaux, économiques et culturels, qui peuvent entraîner le déclin ou la restructuration des programmes universitaires», a expliqué Dr Zineb Haroun dans son intervention lors de la séance plénière. «Face à ces défis, il s’agit de corriger les dysfonctionnements afin d’améliorer la performance du système de l’enseignement supérieur ainsi que sa visibilité et son adaptation aux exigences nationales et mondiales.

L’enseignement supérieur et la recherche doivent plus que jamais être en mouvement pour relever les défis sociaux, économiques et scientifiques qui se présentent à notre société», a-t-elle soutenu.

Abordant le volet assurance qualité, l’initiatrice de cette rencontre a évoqué l’engagement d’une réflexion au sein d’un cadre de recherche en rapport avec le Projet de recherche et de formation universitaire (PRFU) – la professionnalisation des formations en langues étrangères dans l’enseignement supérieur algérien – «avec la prise en considération de plusieurs dimensions, dont la lignée politique des formations universitaires en langues, les structures de leurs conceptions, les organes de leur contrôle, leur mode de gouvernance informelle, leurs structures et organisation et leur place par rapport à d’autres domaines de l’enseignement supérieur tels que la recherche scientifique, la coopération et l’environnement socioéconomique afin de déceler leur contribution à la qualité de l’enseignement supérieur».

A noter que le séminaire, qui a été clôturé dans la soirée de mardi, a vu la présentation de plusieurs interventions traitant différents axes de la thématique proposée, tout en tentant d’apporter des éléments de réponse. Des communications et des débats qui ont été bien appréciés surtout qu’ils ont permis des éclairages sur de nombreuses questions.            

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