Inaugurée en grande pompe en 2018, la gare routière de Blida n’offre surtout pas l’image d’un établissement de service public qui fonctionne bien... et dans la transparence !
Dès qu’on franchit le seuil de sa porte, on remarque la panne de son scanner et de ses escaliers mécaniques depuis belle lurette. Sa dégradation est facilement perceptible à l’œil nu. Et cela ne cesse de durer dans le temps malheureusement.
D’ailleurs, des locaux proposés à la location n’arrivent toujours pas à trouver preneur tant le lieu ne semble pas être alléchant.
En voulant effectuer un reportage sur place, un agent exige un ordre de mission, alors que le premier responsable de l’établissement nous a carrément dirigé vers la Sogral, soit la tutelle des gares routières en Algérie du moment que l’information est centralisée au niveau de cette société et que c’est le règlement interne qui l’exige, du moins d’après ses dires.
Est-il donc logique qu’un journaliste du sud du pays soit contraint de se déplacer jusqu’à la capitale pour avoir des informations de la gare routière de sa wilaya (Adrar, Tindouf...!!!). Et encore, car il risque d’être repartir bredouille. Un agissement qui en dit certainement long sur la gestion peu transparente de la société publique Sogral et de ses différentes unités à travers le pays.
Ce manque de transparence et de professionnalisme est même visible sur le site internet de Sogral, lequel contient non seulement des données dépassées, mais laisse des cases vides pour ce qui est de la fiche technique des gares, comme celle de Blida.
Ainsi, il y a un blanc après les mentions liées au nombre de quais, au nombre moyen de voyageurs par jour et surtout au nombre d’opérateurs (transporteurs) qui en dépendent. A Sogral, il y a certainement beaucoup d’argent, mais très peu de... transparence.