L’Institut Pasteur d’Algérie organisera durant quatre jours une formation internationale sur le séquençage génomique des virus grippaux et du SARS-CoV2.
Onze pays africains de la région africaine de l’OMS prennent part à cette manifestation dont les travaux ont débuté hier. En plus de l’Algérie, y participent également le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, la République démocratique du Congo, la République centrafricaine, le Sénégal et le Togo.
Cette formation est assurée avec la collaboration de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC-Atlanta) et l’Association des laboratoires de santé publique (APHL).
L’objectif visé à travers cette formation, selon l’OMS, est «de former les participants aux méthodes expérimentales de séquençage de nouvelle génération» en vue du séquençage rapide d’échantillons respiratoires s’étant révélés positifs pour un virus de la grippe ou du SARS-CoV-2.
Il s’agit aussi de former les participants aux principes bio informatiques de l’analyse des données de séquençage à partir d’échantillons cliniques, notamment le contrôle de qualité des données, alignement et assemblage des séquences, analyses phylogénétiques et soumission des séquences dans la base de données publiques Gisaid.
Il est également question de renforcer les capacités de surveillance nationale et régionale des agents pathogènes respiratoires à travers les laboratoires du système mondial de surveillance de la grippe et de riposte (GISRS), en améliorant le séquençage génomique, l’analyse bio-informatique et le partage des données.
En somme «il s’agit d’une formation en laboratoire qui portera sur le renforcement des capacités dans le domaine du séquençage de nouvelle génération des virus de la grippe et du SARS-CoV-2», affirme l’OMS de la région africaine.