Après une première édition expérimentale des plus réussies en mars 2021, les organisateurs de cette manifestation cinématographique reviennent avec une nouvelle édition, riche en projections et en activités variées.
L’un des objectifs de ce festival est de donner un nouveau souffle à l’industrie cinématographique algérienne et de valoriser les jeunes créateurs en leur donnant plus de visibilité à leurs films.
Relancer le tourisme local est également l’une des priorités des organisateurs du festival en question.
Pour rappel, la première édition du Festival international d’Imedghassen s’est caractérisée par la participation de 14 pays, avec au programme la tenue d’ateliers de formation aux métiers du cinéma au profit de 45 jeunes ainsi que des excursions vers les sites archéologiques de la wilaya de Timgad et sur le tombeau d’Imedghassen.
Ainsi la 2e édition de ce festival, le premier du genre dans la capitale des Aurès, est initiée par la coopérative culturelle El-lemssa. Celle-ci à caractère culturel a été fondée en 2012.
Elle propose des activités culturelles aussi riches que variées dans entre autres le domaine cinématographique, théâtral ainsi que dans la formation au pluriel. Ainsi, l’édition 2022 prévoit de mettre en compétition une trentaine de courts-métrages algériens et étrangers.
Parmi les vingt-cinq pays étrangers participants, citons entre autres l’Italie, le Brésil, l’Ukraine, l’Égypte, l’Allemagne, la Palestine, la Syrie, l’Irak, le Portugal, la Suisse, la Tunisie, la Palestine, la Chine, l’Iran, la Turquie, la Grande-Bretagne, la Hollande, le Portugal, l’Australie, l’Espagne, les Etas-Unis, la Russie, la Suisse, l’Ouganda, l’Italie et l’Allemagne.
L’Algérie sera représentée par Tchebchaq marikane, d’Amel Blidi, Je vais tout raconter à Dieu, de Mohamed Benadallah, et The last march, de Mohamed Nadjib Lamraoui.
Dans le registre des projections étrangères figurent Game-über de Fokke Baarssen (Hollande), Good Thank’s, you ? de Molly Manning Walker (Grande-Bretagne), Canibales de Mikel Bustamante Winner, de Yury Sysoev (Russie), ou encore Matchstick de Mhmoud Ahmed Palestine (Palestine). Si l’inauguration et la clôture sont prévues au niveau du Théâtre régional de Batna, les projections se feront, quant à elles, au niveau de la cinémathèque de Batna, et ce, à raison de dix séances par jour.
Concernant, les longs-métrages algériens, ils seront programmés en hors compétition. Les organisateurs précisent que «le festival réunira les meilleurs jurys internationaux et des stars de cinéma internationales. Les meilleurs films internationaux et nationaux seront sélectionnés au festival, et nous garantirons des œuvres cinématographiques majeures».
Le gouvernorat du festival a reçu plus de 2283 films pour participer à la deuxième édition du Festival international d’Imedghassen à travers 109 pays dans le monde, où la réception du film a commencé à partir du 1er septembre dernier et s’est poursuivi jusqu’à 31 décembre 2021.
L’événement présentera plusieurs compétitions pour décrocher les prix du Meilleur court métrage, Meilleur réalisateur, Meilleur scénario, Meilleure image, Meilleure interprétation masculine et féminine et au final le Prix spécial du jury.
Si pour l’heure la liste des membres du jury n’a pas été encore divulguée, on connaît, cependant, le nom de l’invité d’honneur qui n’est autre que la comédienne algérienne, Malika Belbey.
En raison de l’éloignement du lieu de projection pour certains cinéphiles, des ciné-bus sillonneront plusieurs communes reculées, et ce, en partenariat avec le Centre national du cinéma et de l’audiovisuel.
En marge des projections, des ateliers sur les métiers du cinéma seront dispensés aux étudiants et universitaires intéressés. Il est à noter, par ailleurs, que le staff organisationnel du festival compte promouvoir le tourisme à travers le cinéma en organisant des sorties touristiques sur des sites archéologiques tels que la ville romaine de Timgad ainsi que le mausolée d’Imedghassen.