Festival du film de Busan : Une ouverture après «une période difficile»

05/10/2023 mis à jour: 01:51
AFP
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Le festival, organisé jusqu’au 13 octobre dans cette ville portuaire du sud de la Corée, propose plus de 200 films de 69 pays.

Le Festival international du film de Busan (BIFF) a vu en mai son directeur, Huh Moon-yung, quitter ses fonctions, à la suite d’accusations de harcèlement sexuel qui font l’objet d’une enquête. Kang Seung-ah, le directeur exécutif par intérim, a reconnu que le festival était passé par «une période difficile», avec un budget réduit de quelque 10% en raison de la perte de sponsors. 

Mais «grâce à la force de nos membres, nous avons préparé un festival qui est plus riche que jamais», a-t-il déclaré aux journalistes. Le festival, organisé jusqu’au 13 octobre dans cette ville portuaire du sud de la Corée, propose plus de 200 films de 69 pays. Il présente en ouverture Because I Hate Korea (Parce que je hais la Corée), un film du réalisateur Jang Kun-jae, consacré à une jeune Coréenne qui choisit d’émigrer en Nouvelle-Zélande. Le film, basé sur le roman à succès éponyme de Chang Kang-myoung, aborde les défis auxquels est confrontée la jeunesse coréenne, avec une compétition intense et des inégalités croissantes. The Movie Emperor, une vision satirique de l’industrie cinématographique chinoise, réalisée par Ning Hao et avec l’acteur hongkongais Andy Lau, clôturera le festival. Le festival mettra en lumière des stars, comme le Hongkongais Chow Yun Fat, qui recevra le prix du cinéaste asiatique de l’année. Trois des films de Chow A Better Tomorrow (1986), Tigre et Dragon (2000) et One More Chance de 2023 - seront projetés.

 Très attendu aussi, Dear Jinri, un documentaire présentant le dernier projet inachevé de la star de la K-pop Sulli. Sulli, née Choi Jin-ri, s’est suicidée en 2019 après une longue bataille contre le harcèlement en ligne. Le film inclut sa dernière interview, qui n’a pas été divulguée auparavant. La diaspora coréenne sera également présente avec une série spéciale de projections comprenant Searching - Portée Disparue (2018), avec John Cho, et Past Lives - Nos Vies d’Avant, de la réalisatrice Céline Song. Le très attendu Yellow Door : Laboratoire underground du cinéma coréen de Netflix fera également ses débuts au BIFF. 

Ce film documentaire met en lumière la génération de cinéastes sud-coréens qui a émergé dans les années 1990, avec notamment Bong Joon-ho, le réalisateur oscarisé de Parasite. 

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