Le Congrès des femmes progressistes du Rassemblement pour la culture est la démocratie (RCD) est fixé pour le mois de mai prochain. C’est ce qu’a annoncé le secrétariat national de cette formation dans un communiqué rendu public, hier, à l’issue de sa réunion ordinaire.
«Lors des travaux de la session de secrétariat national, au plan organique, l’accent a été mis sur la préparation du Congrès des femmes progressistes qui est programmé pour le début du mois de mai de l’année en cours. La présidente de la commission de préparation de cet événement a présenté l’état d’avancement des préparatifs», lit-on dans le communiqué.
La direction du RCD aborde, dans ce sens, le lien étroit entre l’aboutissement du combat des femmes et l’édification de l’Etat démocratique. «A la veille du 08 mars, Journée internationale de la Femme, le RCD, qui est à la pointe des luttes pour l’égalité des droits entre tous les citoyens, estime que l’aboutissement du combat des femmes conditionne le projet pour un Etat démocratique et de libertés», précise le communiqué.
Le secrétariat du RCD est revenu également sur le contenu de la dernière résolution de son conseil national portant sur «l’élargissement des contacts afin de prolonger le débat sur l’urgence de l’instauration de conditions minimales de l’exercice de la politique».
Selon la même source, «les sorties publiques du président du parti, Atmane Mazouz, traduisent cette ligne d’intervention du parti adoptée et affinée successivement dans les résolutions des deux conseils nationaux». Ce faisant, le secrétariat du RCD déplore «le climat politique actuel, marqué par l’absence de débat».
Sur le plan économique, le parti déplore aussi «une chute sans précédent du pouvoir d’achat, doublée d’une dégradation des services publics essentiels, comme la santé».
Le RCD cite aussi la dernière note de la Banque d’Algérie qui a révélé que «la somme d’argent qui circule en dehors des circuits bancaires atteint 8026,19 milliards de dinars (environ 60 milliards de dollars, près de 10% de plus en moins d’une année), ce qui représente 33% du produit intérieur brut (PIB)».
Le parti revient aussi sur la situation des travailleurs de l’usine ENIEM de Tizi Ouzou qui revivent à nouveau le même cauchemar que celui de 2023, avec des salaires impayés et une production au ralenti, malgré les promesses faites par le ministre de l’Industrie. Sur le plan international, le RCD «exprime ses inquiétudes pour la paix dans le monde et sa solidarité envers le peuple palestinien».
«Le génocide perpétré par l’Armée d’occupation israélienne contre les populations palestiniennes interpelle la conscience universelle. Les organisations des droits de l’homme palestiniennes craignent une nouvelle Nekba ‘‘pire que celle de 1948’’», dénonce le parti.