Environnement à Oran : Un récif artificiel pour la protection de la baie de Bousfer

17/05/2022 mis à jour: 14:39
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Photo : D. R.

Le projet de la réalisation d’un récif artificiel   dans la baie de Bousfer, à l’ouest d’Oran, porté par l’association   écologique marine «Barbarous» a été récemment validé par la commission de   wilaya des récifs artificiels, a-t-on appris du directeur local de la pêche   et des ressources halieutiques, Kouissem Lahouari.

Ce projet est le premier que la commission, créée en 2019, valide, a   expliqué le même responsable, ajoutant que les procédures administratives   pour la réalisation de ce récif, lancées la même année, ont été freinées   par la pandémie de la Covid19. «Les autorités locales tentent d’accompagner   ce projet qui sera réalisé par l’association Barbarous», a encore souligné   le même responsable.

La structure de ce récif, construite en béton, est déjà prête depuis des   mois, a indiqué pour sa part le Secrétaire général de l’association   «Barbarous», Amine Chakouri. En attendant la mise en mer de cette   structure, prévue ce 5 juillet, date coïncidant avec la célébration de la   fête de l’indépendance, l’association continue à préparer les dernières   procédures.

Ce récif artificiel ‘étend sur une superficie de 500 m2, selon M.   Chakouri, qui note qu’il s’agit d’un récif répondant aux normes   internationales, avec une étude ayant impliqué des chercheurs dans les   universités Oran1, Oran2 et de l’USTO. 

L’association «Barbarous» avait réussi le projet-pilote d’un récif   artificiel, dans la baie de Bousfer en 2015, qui lui a valu un prix de la  «meilleur pratique en matière de recherche et collecte des données sur la   pêche artisanale « lors la conférence de haut niveau sur la pêche   artisanale en Méditerranée et en mer Noire par la Commission Générale des Pêches pour la Méditerranée (CGPM) en 2018. 

Elle figure parmi les premières associations à tenter lLexpérience des   récifs artificiels en Algérie. Les résultats du projet-pilote sont, selon   Amine Chakouri, très satisfaisants, ayant permis la régénération des   espèces animales et végétales autour de la structure, passant de 4 à 44   espèces recensées.

Cette expérience a prouvé le rôle que peuvent jouer les   récifs dans la lutte contre la pêche sauvage, et la régénération des   écosystèmes marins.

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