Le nombre des projets d’investissement inscrits depuis début novembre 2022, et ce, jusqu’au 31 août 2023 s’élève à 3411, dont 224 projets agricoles et 71 projets d’investissement étranger, parmi lesquels un projet d’investissement jordanien dans le domaine des engrais.
C’est ce qu’a indiqué le directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache en marge du Forum algéro-jordanien de l’agriculture, organisé à la Chambre nationale de l’agriculture, tenu samedi à Alger. Le premier responsable de l’AAPI a par ailleurs émis le vœu de voir le nombre des projets inscrits doubler, «notamment après l’entrée prochaine de la loi relative aux modalités d’octroi du foncier en vigueur, au vu de son rôle dans l’accélération du processus de développement».
Il est attendu dans ce sillage de nouveaux projets algéro-jordaniens à la lumière des résultats de ce forum, marqué par l’organisation de rencontres B2B entre les opérateurs algériens et jordaniens. L’occasion également de présenter un exposé sur la nouvelle loi sur l’investissement ainsi que sur les offres et les avantages d’investissement dans le domaine agricole.
Il y a d’ailleurs, selon le ministre jordanien de l’Agriculture, Khaled Hneifat, un «fort potentiel en vue de consacrer une surface de 50 000 hectares dans les régions sud du pays à la céréaliculture et aux cultures fourragères ainsi qu’à l’élevage de bétail».
Le ministre a en effet fait part de l’intérêt de son pays de réaliser des projets communs dans les domaines agricole et les ressources animales au vu de l’expérience de son pays dans ce domaine. Le cap est donc mis sur le renforcement des relations dans ce secteur stratégique entre les deux pays, comme c’est le cas dans l’agroalimentaire. C’est d’ailleurs l’objet de la visite de la délégation d’investisseurs jordaniens en Algérie. Une visite qui prendra fin aujourd’hui.
La volonté est clairement affichée des deux côtés de concrétiser des projets conjoints dans le secteur agricole, notamment dans les régions du Sud. Et ce, d’autant que les opportunités d’investissement sont nombreuses. Ces dernières «ne se limitent pas uniquement à la production et à la transformation, mais englobent d’autres domaines rentables», a relevé le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni.