Élection présidentielle : «Le FFS ne peut rester en marge de ce rendez-vous»

02/03/2024 mis à jour: 18:05
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Photo : D. R.

L’élection présidentielle de décembre prochain, la situation politique et organique, la guerre que mène Israël contre le peuple palestinien sont autant de sujets débattus, hier, par le Conseil national du Front des forces socialistes (FFS) réuni en session ordinaire à Alger.

Le FFS ne restera pas en marge de la prochaine élection présidentielle. C’est ce qu’a révélé son premier secrétaire Youcef Aouchiche à l’entame des travaux de cette manifestation. Le plus vieux parti de l’opposition compte contribuer à faire de ce rendez-vous un grand débat national. Cependant, ce sont les instances du parti qui décideront de la forme.

«Quelle que soit la forme à laquelle opteront en toute autonomie nos instances nationales, le FFS, fort de ses propositions, est déterminé à faire de ce scrutin un grand débat qui posera les jalons d’une Algérie souveraine, libre et prospère», relève Aouchiche. Et d’affirmer, avec certitude, que la décision finale du FFS ira dans le sens de «l’intérêt national et sera conforme aux objectifs fixés par les résolutions du 6e congrès».

Ainsi, les prochaines joutes peuvent constituer, selon le patron du FFS, une occasion pour «l’établissement d’un nouveau rapport avec les Algériens en respectant leur droit de s’exprimer, de s’organiser et de participer, à travers leurs représentants légitimes, à la gestion des affaires publiques».

Actuellement, avertit Aouchiche, cette échéance capitale, qui «fait l’objet de toutes les spéculations sur fond de rumeurs et de désinformation propagées aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur», devra permettre au pays de sortir renforcé, en donnant plus de «légitimité aux institutions, de sortir de l’improvisation et de passer les blocages qui entravent son développement économique et social».

Abordant l’initiative politique du parti lancée il y a quelques mois, Aouchiche rappellera que depuis la tenue du 6e congrès, le FFS n’a pas cessé d’interpeller et de convaincre les autorités et la classe politique sur la nécessité «d’un pacte historique pour le parachèvement du projet national» et la construction «d’un front patriotique qui passera par le respect du pluralisme et des libertés».

Pacte : projet de déclaration commune

A cet effet, le patron du FFS explique que les échanges qu’ils ont engagés avec l’ensemble des partenaires politiques autour de cette question les ont conduits à soumettre récemment un projet de déclaration commune afin de dégager un consensus national autour de 4 axes, à savoir la préservation de l’indépendance de notre politique étrangère fondée sur la doctrine de non-alignement, le renforcement de la sécurité nationale sur tous les plans, politique, économique, énergétique, sanitaire, sociale et culturelle, la construction d’une économie souveraine, productive, régulée et libérée des contraintes bureaucratiques qui parvient à concilier efficacité économique et justice sociale et, enfin, la consécration de l’Etat de droit et des libertés en réhabilitant l’impartialité de la justice et sa fonction de protection de la société et des individus contre toutes les formes d’abus et d’atteinte à leurs droits fondamentaux garantis par la Constitution.

Cette initiative politique, précise Aouchiche, répond à l’urgence, particulièrement «dans cette phase exceptionnellement dangereuse, visant à placer les intérêts stratégiques et vitaux de la nation au-dessus de toute autre considération».Le premier responsable du FFS est convaincu que le «rétablissement de la vie politique syndicale, associative et sociale est une condition pour renforcer le lien de confiance entre le peuple et les institutions de la République.

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