Le premier secrétaire du FFS, Youcef Aouchiche, a affirmé, hier, que la décision de son parti sur la présidentielle du 7 septembre ira dans le sens de «l’intérêt national» et sera «conforme aux objectifs fixés par les résolutions du 6e congrès».
Le Front des forces socialistes (FFS) tranchera sa participation à la présidentielle anticipée du 7 septembre prochain les 24 et 25 mai courant. C’est ce qu’a annoncé hier le premier secrétaire Youcef Aouchiche à l’ouverture des travaux d’une rencontre-débat sur la politique de l’emploi, la protection sociale et le pouvoir d’achat tenue au siège du parti.
Le conseil national du FFS se réunira en session ordinaire pour décider, selon lui, de la forme en toute «indépendance» et en toute «responsabilité». Le FFS, qui montre un intérêt particulier à ce scrutin, compte contribuer à faire de ce rendez-vous un grand débat national.
«Quelle que soit la forme à laquelle opteront en toute autonomie nos instances nationales, le FFS, fort de ses propositions, est déterminé à faire de ce scrutin un grand débat qui posera les jalons d’une Algérie souveraine, libre et prospère», affirme le premier responsable du parti.
«Je ne vous cache pas que le FFS aurait souhaité que ces élections se déroulent dans un climat d’ouverture et de libre débat», explique Aouchiche pour qui cette échéance importante doit être «l’occasion pour le pays de sortir renforcé en donnant plus de légitimité aux institutions, en éliminant l’improvisation et en surmontant les obstacles qui se dressent sur la voie du développement économique et social».
Le premier responsable du plus vieux parti de l’opposition affirme avec certitude que la décision finale du FFS ira dans le sens de «l’intérêt national et sera conforme aux objectifs fixés par les résolutions du 6e congrès».
Ainsi, les prochaines joutes peuvent constituer, de son avis, une occasion pour «l’établissement d’un nouveau rapport avec les Algériens en respectant leur droit de s’exprimer, de s’organiser et de participer à la gestion des affaires publiques».
Dans son intervention, le conférencier est revenu à maintes reprises sur la nécessité d’asseoir un climat d’apaisement. Pour lui, affronter les dangers auxquels fait face notre pays ne sera possible que dans un climat d’ouverture et sur la base d’un discours «d’honnêteté» et «de vérité» et ne sera possible qu’en faisant «des concessions sur une base égale et équitable».
La priorité pour le FFS reste le rétablissement de la confiance. Le FFS dit rester pleinement attaché à son initiative politique en toutes «circonstances» et dans tous «les contextes» et affirme qu’il travaille d’arrache-pied pour la faire aboutir comme «une contribution visant à faire sortir le pays de l’impasse chronique dans laquelle il se trouve».
Cette démarche repose, selon Aouchiche, sur la «philosophie du dialogue inclusif, la réhabilitation de l’action politique et du débat public en vue de l’achèvement du projet national, devenu une nécessité vitale pour notre pays au regard des enjeux et des défis auxquels il est confronté, à la lumière du contexte mondial et l’incertitude qui l’accompagne».