L’inspecteur général du ministère des Transports, Mohand Said Madji, a révélé un programme de soutien aux wilayas en bus pour le transport urbain et périurbain en fonction des possibilités disponibles. Il a également souligné que la rencontre de Constantine portera des recommandations sur toutes les lacunes et les problèmes enregistrés, afin de trouver des solutions.
La rencontre régionale sur l’évaluation du secteur des transports dans les wilayas de l’Est, organisée, hier, à l’Institut des personnels des collectivités locales de Constantine, a connu de nombreuses propositions dans le cadre du processus d’identification des obstacles et des problèmes qui lui sont spécifiques.
Les intervenants ont soulevé la question de la révision des lois et textes réglementaires et la réévaluation des projets dans les plans de transport modernes, avec la nécessité de soutenir les wilayas dans le renouvellement des parcs des bus et de ne pas abuser dans l’attribution des licences de taxi sans études prospectives.
L’inspecteur général du ministère des Transports, Mohand Said Madji, a révélé un programme de soutien aux wilayas en bus pour le transport urbain et périurbain en fonction des possibilités disponibles. Il a également souligné que la rencontre de Constantine portera des recommandations sur toutes les lacunes et les problèmes enregistrés, afin de trouver des solutions.
Ces dernières se perçoivent dans la révision et la mise à jour de certains textes de loi, ainsi que l’actualisation des plans de transport. Les recommandations seront ajoutées à la liste des rencontres tenues précédemment au sud du pays.
Le représentant du ministère a expliqué que ces rencontres qui se déroulent sous forme d’ateliers fermés visent à rapprocher l’administration centrale du secteur afin de favoriser l’échange d’informations et d’expériences entre les directeurs de wilaya.
«Il est temps de revoir et de mettre à jour certaines dispositions réglementaires du secteur », a-t-il affirmé. Pour leur part, les huit directeurs de wilayas des transports de la région est ont évoqué certains problèmes, dont le mouvement important dans les ports des wilayas côtières, la hausse du transport des marchandises dans les wilayas frontalières durant la saison estivale, et ceux liés à la circulation dans les villes, qui nécessitent une révision en adéquation avec la réalité. L’inefficacité des anciens plans de transport a été également pointée du doigt.
Des problèmes de numérisation
Les participants ont évoqué des problèmes de numérisation, d’absence de conditions d’hygiène notamment à Constantine et de problèmes de congestion. Le directeur des transports de la wilaya de Skikda a demandé la réalisation d’une nouvelle gare maritime pour soutenir celle existante, affirmant qu’il n’est pas possible de traiter deux opérations en même temps en raison du manque d’espace.
Il a également évoqué la vétusté du parc de transport terrestre urbain et périurbain, ainsi que la faible couverture dans les zones à relief difficile qui nécessitent un renforcement par de nouvelles lignes, notamment avec la saison estivale. Il a indiqué que l’extension de la ville sans plan nécessite la remise en service de certains moyens tels que le téléphérique qui fait l’objet d’une réhabilitation depuis 2020.
Pour sa part, le directeur des transports de la wilaya de Jijel a mis l’accent sur la nécessité d’enregistrer un nouveau plan de circulation avec la saison estivale, et la forte pression enregistrée avec la multiplication des pannes dans les bus et le manque de gares routières et de lignes, notamment vers le sud et l’ouest ainsi que les vols aériens via l’aéroport de Jijel.
De son côté, Le directeur des transports de la wilaya d’El Tarf a proposé de mettre en place des textes réglementaires pour le transport des marchandises, des voyageurs avec un plan spécial d’exploitation des taxis, sachant que certaines lignes connaissent un désintérêt des transporteurs.
Il a indiqué que la formule juridique propose de réviser certaines lois réglementaires et d’accompagner la numérisation dans la délivrance des différentes licences, en soulignant la question des obstacles financiers dans certains projets qui prennent du temps à être consommés, dans les communes, et deviennent inefficaces avec le temps. Par conséquent, il est nécessaire, selon lui, de définir les projets avec les données actuelles et futures.