La décision de prolonger jusqu’au 27 août prochain le dépôt de candidature pour l’élection du président et des membres du bureau fédéral serait un signal fort adressé à tous ceux qui ont juré la mort du football algérien et qui se sont ligués contre tous ceux qui refusent de s’associer aux résidus de la issaba qui a conduit notre football dans l’impasse où il est empêtré depuis 2017.
Mis à part le sacre continental acquis en Egypte en 2019, la coupe arabe au Qatar quelques mois plus tard et la médaille d’or aux Jeux méditerranéens en U17, les échecs, défaites et humiliations se sont enchaînées sur le plan continental et international que le succès mérité de l’USM Alger en coupe de la CAF ne peut masquer.
Plus dramatique encore, l’Algérie est totalement absente des tribunes de la CAF et de la Fifa. L’échec encore frais de Djahid Zefizef à l’election au Comex de la CAF qui sera probablement suivi par un échec dans l’attribution de la CAN 2025, dont le nom du pays organisateur sera dévoilé le 12 septembre prochain est largement suffisant pour stopper l’hémorragie et renvoyer les fautifs et responsables de cette situation qui, à court terme, emportera le football algérien.
Le salutaire coup de sifflet pour signifier la fin de la récréation est tout ce qui pouvait arriver de mieux. Nettoyer les écuries d’Augias est un devoir. Le signal fort donné samedi est un message pour tous les fossoyeurs et saboteurs qui ont longtemps vécu aux crochets d’une fédération en situation de délabrement avancé sur tous les plans.
La petite transition qui s’achèvera avec la fin du mandat en cours (2021-2025) doit ouvrir la voie au renouveau qu’appellent de tous leurs vœux ceux qui portent le football algérien dans le cœur.