Des habitants interpellent le wali délégué aux fins de rétablir l’accès d’un lit pluvial en aval situé dans la commune de Bologhine, sis rue Omar Benaïssa, sans quoi, de jeunes oisifs continuent à s’en servir, qui, pour y cacher leur came, et qui, pour y fourguer des tas de ferraille avant de les revendre... Les riverains s’élèvent aussi contre les services de la mairie et de NetCom qui font l’impasse dans certaines rues en matière de balayage public, et ce, depuis des lustres.
S’il y a des réseaux d’évacuation des eaux pluviales ou usées en milieu urbain qui sont plus ou moins bien entretenus, d’autres, en revanche, sont abandonnés au point d’être congestionnés par les gravats et détritus de tous genres, comme l’ouvrage servant de lit pluvial qui relève de la commune de Bologhine – sis à la confluence de la rue Omar Benaïssa, n°62 et la rue Lakhdar Fechkeur – devenu un véritable émonctoire.
Ce dernier avait fait l’objet dernièrement d’une opération de curage, selon les riverains qui, par ailleurs, ne comprennent pas la raison de la suppression de la porte donnant accès au lit pluvial en aval, ce qui permet à de jeunes oisifs d’y accéder qui pour cacher leur came, qui pour y fourguer des tas de ferraille avant de les revendre.
Des agissements qui sont donc dénoncés par les habitants du quartier qui interpellent une nouvelle fois le wali délégué pour dépêcher les services concernés pour rétablir l’accès en remettant la porte comme elle était et dissuader, par conséquent, les sacripants d’y accéder.
«Nous avons saisi les services habilités de la circonscription de Bab El Oued pour protéger l’accès. Le wali délégué a, en effet, instruit le maire de Bologhine de rétablir la porte, mais jusqu’à présent, aucune suite», disent outrés les riverains. Il y a lieu de noter qu’il y a plus d’une vingtaine d’années, les services de l’hydraulique avaient installé une buse d’assainissement sur une partie de l’oued pour raccorder les constructions illicites qui rejetaient les eaux usées dans la nature.
Autre problème et non des moindres, tiennent à rappeler les habitants, il s’agit de l’absence de balayeurs publics le long du chemin – aussi bien les agents de la commune que ceux de NetCom – qui relie la rue Omar Lounes au chemin Ibn Toumert qui est très fréquenté, notamment par les écoliers qui abandonnent les restes de leur gâterie sur la voie publique.
«Nous avons adressé plusieurs courriers aux services hygiène de la mairie de Bologhine, non sans attirer l’attention du wali délégué de la circonscription administrative de BEO sur la nécessité d’instruire les services concernés à dépêcher une équipe d’agents balayeurs de manière régulière et non occasionnelle sur ce tronçon très emprunté, mais aucune mesure n’est prise, et ladite voie piétonne reste toujours aussi crade», fulminent les résidants alentour qui, dans la foulée, se disent indignés de voir les agents balayeurs de NetCom ou de la mairie faire l’impasse sur les rues qui desservent leurs pénates, n’assurant, en revanche, que la prise en charge de nettoiement de parcours qualifiés d’officiels.
Aussi, le long des rues Omar Benaïssa et Omar Lounes, des parkingueurs illicites imposent leur diktat en obligeant les automobilistes qui veulent ranger leurs carrosses de payer rubis sur l’ongle.
De jeunes margoulins s’en prennent, en effet, à de pauvres gens qui viennent de l’intérieur du pays garer leurs véhicules dans les abords du CHU Mohamed Lamine Debaghine avant de conduire du côté des urgences pédiatriques et du service urologie leurs parents malades.