Les participants à cette rencontre scientifique, organisée par le service de médecine interne du centre hospitalo-universitaire (CHU) Frantz Fanon, ont assuré la nécessité de création de services de gériatrie au sein des hôpitaux.
Les participants à une Journée d’étude à Blida sur les «Spécificités des pathologies du sujet âgé» ont plaidé pour la création de services de gériatrie au sein des hôpitaux, en vue de la prise en charge des patients âgés.
Les participants à cette rencontre scientifique, organisée par le service de médecine interne du centre hospitalo-universitaire (CHU) Frantz Fanon, ont assuré la «nécessité de création de services de gériatrie au sein des hôpitaux, avec un encadrement assuré par des équipes médicales spécialisées, pour assurer le suivi des patients âgés dont l’état de santé nécessite des soins particuliers».
C’est notamment le cas du chef du service des maladies internes au CHU Frantz Fanon, le Pr Abdelghani Bachir Cherif, qui a expliqué que «les symptômes de la maladie chez les personnes âgées diffèrent de ceux des personnes plus jeunes et nécessitent un examen particulier de la part d’un médecin expérimenté.
D’où la nécessité de création d’une spécialité en gériatrie à l’université». A son tour, le chef du service de cardiologie, à l’hôpital Mustapha Bacha d’Alger, Pr Salim Benkhedda, a souligné dans sa communication sur «l’insuffisance cardiaque», qu’un taux de près de 90% des malades du cœur n’ont pas reçu les vaccins recommandés par le ministère de tutelle, selon les résultats d’une étude réalisée par une équipe de médecins spécialistes de l’hôpital Mustapha Bacha.
Il a aussi appelé les médecins présents, à cette rencontre, à prendre en compte les autres médicaments pris par les patients âgés lors de la prescription d’une ordonnance, car une majorité de ces personnes souffrent de plusieurs maladies chroniques.
Quant au chef du service de cardiologie de l’hôpital de Tipasa, également doyen de la faculté de médecine de l’université de Blida, Pr Yazid Aoudia, il a abordé dans sa communication les problèmes auxquels sont confrontés les équipes médicales, lors du diagnostic de l’«arythmie cardiaque» chez les personnes âgées, et les complications éventuelles en début de traitement.
«Une majorité des patients de plus de 65 ans souffrent de plusieurs maladies chroniques, dont le diabète, l’hypertension artérielle et l’obésité. Ce qui complique le diagnostic de l’arythmie cardiaque chez eux», a-t-il relevé. Il a mis en garde contre «la prise excessive de médicaments, qui pourrait entraîner des complications graves», selon lui.
Pour ce praticien, la prévention de ces maladies commence dès la quarantaine, par l’adoption d’un régime alimentaire sain, l’exercice sportif et en évitant de fumer. Abritée par le cercle régional de l’armée, cette Journée d’étude a vu la participation de médecins spécialistes de plusieurs wilayas, qui ont abordé les différentes maladies menaçant les personnes âgées, et les moyens de les traiter en tenant compte des spécificités de cette catégorie sociale.