Le réseau routier est dans un piteux état dans les cités périphériques de la ville de Chlef, notamment à Hai Nasr, Ouled Mohamed, Chorfa et Lala Aouda.
Il s’agit d’anciennes cités d’habitation construites après le tremblement de terre de 1980 dont l’environnement et le cadre de vie ne cessent de se dégrader.
A Hai Nasr, zone 10, à proximité des principales réserves d’eau, l’accès principal aux habitations à partir du centre de santé et du boulevard principal est une piste boueuse en hiver et poussiéreuse en été. Dès les premières pluies, la voie en question devient quasiment impraticable pour les piétons, notamment les écoliers et les personnes âgées qui ont du mal à circuler sur ce chemin rudimentaire. Il en est de même de la route secondaire proche desservant la mosquée de Hai Nasr zone 10 et des habitations avoisinantes.
Cette voie réalisée au lendemain du séisme d’octobre 1980 n’a pas subi de travaux de réfection de la chaussée ni du réseau de l’éclairage public, à l’instar du lotissement de Hai Zitoune, situé non loin de là. Les habitants de ces quartiers sollicitent le nouveau wali et le président de l’APC de Chlef pour remédier à cette situation qui perdure depuis des années.
C’est le cas aussi des occupants du quartier longeant le lycée et la mosquée entre les zones 1 et 2 de Hai Nasr, dont l’unique voie d’accès connaît le même sort. Là aussi, les habitants interpellent les autorités concernées pour une prise en charge rapide de ce problème.
L’unique accès au cimetière de Sidi Ameur, au nord de Chlef, n’est pas en reste, puisqu’il se trouve également dans un piteux état, outre le fait d’être sur une pente montante et descendante dangereuse. Le même décor, guère enviable, persiste dans les autres agglomérations périphériques érigées depuis quatre décennies.
A Ouled Mohamed, c’est la route secondaire de la zone 4 entre la zone d’activités et les habitations du site qui s’est fortement dégradée, faute d’entretien et de remise en état de la chaussée malgré les opérations de revêtement du réseau routier avoisinant. A Hai Lala Aouda, l’état du réseau routier est vraiment désastreux avec des crevasses et des nids de poule.
Cela fait des décennies, selon les habitants, que l’infrastructure routière dans cette agglomération est dans un piteux état malgré les multiples requêtes des citoyens. Seul le grand boulevard a pu être réhabilité alors que les routes secondaires demeurent dans une situation catastrophique. Jusqu’à quand ?