Les habitants de la zone 10 à Haï Nasr, dans la banlieue sud de la ville de Chlef, se plaignent de la dégradation continue du cadre de vie dans leur cité.
Une prise en charge urgente de cette situation est devenue, selon eux, quasi indispensable au vu de la densification urbaine et de l’expansion des constructions tous azimuts autour de l’agglomération en question.
D’après eux, tous les réseaux principaux (route, voirie, assainissement et éclairage public) se trouvent dans un état plus que lamentable du fait que les services concernés n’ont pas daigné y remédier malgré les multiples requêtes des habitants.
«L’unique accès qui mène vers le quartier est celui qui dessert les réserves d’eau publiques et les riverains, sont quasiment impraticables alors que l’éclairage public est totalement défectueux, les trottoirs sont inexistants et les canalisations d’évacuations des eaux pluviales demeurent hors d’usage. Nous avons attiré, à maintes reprises, l’attention des responsables concernés sur ces problèmes récurrents mais toutes nos démarches sont restées vaines», ont déploré les plaignants.
Et de solliciter l’intervention du wali de Chlef pour mettre fin à leur long calvaire à travers la réhabilitation de cette zone qui reste également privée d’équipements pour les jeunes et d’un projet d’extension de l’unique école primaire.
Celle-ci, faut-il le signaler, côtoie une route très fréquentée utilisée par les usagers venant de la bretelle de l’autoroute est-ouest.
Ces derniers roulent souvent à une vitesse excessive sans se soucier des risques pour la sécurité des piétons, notamment les écoliers.