La crise de l’eau potable qui perdure dans de nombreux hameaux de la commune d’Ath Laâziz au nord de Bouira, suscite l’inquiétude des villageois.
Ces localités sont alimentées par les eaux du barrage de Tilesdit, d’une capacité de stockage de 186 millions de mètres cubes. Le projet de raccordement de cette municipalité de haute montagne accumule des retards.
En effet, trois réservoirs prévus dans le projet initial ne sont pas encore lancés, et ce, depuis l’année 2013. Les démarches des autorités locales auprès des responsables du secteur de l’eau dans le but de relancer les chantiers sont restées sans suite.
L’absence des moyens de financement serait la cause essentielle freinant l’avancement des travaux, a-t-on déploré.
Dans la wilaya de Bouira, plusieurs projets d’alimentation en eau potable (AEP) des populations concernées par le raccordement aux eaux des barrages sont presque à l’arrêt.
Les villageois souffrant, par ailleurs, du manque de projets de développement se trouvent obligés de recourir à d’autres moyens en s’alimentant à partir des sources ou par l’achat des citernes moyennant 2000DA les 3 m3.
«L’eau des citernes est souvent impropre à la consommation. Nous sommes au mois de janvier et l’eau continue à manquer», a dénoncé un habitant du village Malla à l’est de la commune d’Ath Laâziz. La réalisation de trois forages permettra de diminuer l’ampleur de la crise d’eau que vit la région depuis des années.