La jeune cinéaste Nesrine Aitout a diffusé, samedi soir, en avant-première à Béjaïa, son moyen métrage intitulé «On est toutes pareilles», un documentaire de 21 minutes consacré à la lutte des femmes contre le cancer du sein.
Le film, assez poignant, retrace le parcours réel d’une femme en proie à un cancer du sein, mais qui refuse de succomber au désespoir et à la fatalité, bataillant du mieux qu’elle peut pour s’en sortir. A quelques jours d’un examen de contrôle, elle affronte, avec l’aide d’une psychologue, ses angoisses et ses peurs, tiraillée, notamment, par la vie et l’avenir de son unique enfant en préadolescence. «Je veux vivre pour toi», ne cesse-t-elle de se répéter à chaque fois que celui-ci vient se blottir dans ses bras ou chercher auprès d'elle de l’affection.
Cette relation filiale l’a aidé à éviter l’abattement et les émotions négatives. Intimement, elle s’est recluse dans un processus en soi qui, à chaque moment critique, la ramène à se ressaisir et à avancer, d’autant que l’environnement médical qui l’entoure lui assure tous les soutiens. Au bout du compte, ses examens de contrôle vont s’avérer positifs, son cancer étant en rémission de la maladie, grâce à son combat qui a payé, la prise en charge médicale et les soins soient appropriés. L’appui et le réconfort mental et familial ont également aidé sa rémission.
Le film, tourné en France, a été suivi par une assistance nombreuse, notamment des médecins dont des spécialistes en oncologie et des représentants de la société civile qui ont saisi l’occasion pour débattre des conditions à réunir et des gestes à développer pour limiter la progression du cancer du sein en Algérie.