Dix communes de la wilaya de Tébessa viennent de bénéficier de l’attribution de 10 piscines modulables à monter sur place. Il s’agit des communes de Sefsaf El Ouesra, El Kouif, Bir Dheb, Bir Mokeddem, El Ogla, Ouenza, Oum Ali, El Ma Labiodh, Bir El Ater et El Aouinet.
Le terme «piscines artificielles mobiles» (PAM), utilisé par les services concernés, selon le site officiel de la wilaya de Tébessa, ne convient pas réellement à leur utilisation, car il s’agit en réalité de bassins de dimensions réduites, car permettant l’accès d’un nombre limité de personnes.
Toutefois, par ces opérations qui ont été financées par la wilaya au profit des enfants et des jeunes, les autorités tentent de combler un déficit énorme dans certaines régions non équipées de piscines.
Une manière aussi d’assurer des lieux de détente et de distraction aux jeunes en ces temps de canicule et leur éviter d’aller se baigner dans les plans d’eau, les barrages ou les mares et les retenues collinaires réalisées pour les besoins de l’irrigation. On notera également qu’une PAM a été réservée au centre de l’enfance assistée de Bekkaria.
Une initiative qui a été bien saluée et que des citoyens ont appelé à généraliser dans d’autres centres pour l’enfance assistée de la wilaya. Si pour certains citoyens, cette opération a été bien accueillie, pour la population, ces installations ne pourront nullement combler le manque exprimé en matière de piscines, surtout que certaines communes avaient bénéficié de projets de ces équipements, mais ils sont soit abandonnés soit fermés, comme c’est le cas pour celui de la commune d’El Kouif, fermé depuis 19 ans.
Pour d’autres habitants de la wilaya, ces mesures sont provisoires et ne régleront jamais le problème, car un petit bassin n’arrivera jamais à couvrir la demande surtout dans des communes comptant une population importante comme Ouenza, El Kouif, Bir El Ater.
Reste à savoir si ces bassins sont capables de résister aussi longtemps pour durer toute la période de l’été, et y a-t-il suffisamment d’eau pour les remplir à chaque fois, surtout que ces mêmes régions souffrent d’un sérieux stress hydrique ?