Au moment où le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique connaît des réformes à tous les niveaux, quelques problèmes semblent, malheureusement, ne pas connaître leur épilogue et demeurent toujours en stand-by, sans doute non connus en haut lieu.
Pour exemple, les anciens étudiants relevant du système classique, ayant terminé leur cursus avec succès mais sans pour autant soutenir leur mémoire (pour diverses raisons), restent privés de leur droit au diplôme.
En effet, lorsqu’ils ont voulu soutenir, le système de l’enseignement avait basculé vers le LMD et les universités n’ont pas daigné accepter leur demande de réintégration dont la cause serait une faille juridique. Même le Conseil scientifique des facultés n’arrive pas à trancher et répondre aux demandes des étudiants concernés.
D’ailleurs, et récemment, la faculté des sciences de l’information et de la communication de l’université d’Alger 3 n’a même pas répondu, ni par le positif, ni encore moins par le négatif aux demandes de ses anciens étudiants voulant soutenir, et ce, lors de son dernier conseil scientifique, organisé le 08 mai dernier.
Cette faculté et tant d’autres semblent ne pas trouver l’astuce (légale) pour les réintégrer et leur permettre d’avoir leur diplôme. S’estimant pénalisés, surtout pour ce qui est de leur carrière professionnelle, des anciens étudiants concernés ne trouvent pas mieux que d’interpeller le Pr Kamel Baddari, ministre de l’Enseigmement supérieur et de la Recherche scientifique pour qu’une solution à leur problème, qui dure depuis près de 20 ans, soit trouvée, et ce, en application des instructions du président de la République liées aux profondes réformes du secteur en question.