Le club sportif Assirem de karaté-do d’Amizour a organisé, dans la soirée de vendredi, un tournoi en hommage à l’un des brillants entraîneurs du club, feu Touati Madjid, décédé de la Covid-19.
La manifestation sportive a rassemblé une dizaine de clubs de la wilaya à la salle du Complexe sportif de proximité du chef-lieu communal, qui s’est avéré exigu pour contenir le nombreux public, les parents des athlètes, ainsi que les représentants des autorités locales qui ont rehaussé par leur présence cette initiative.
Le président du club, Bouïche Abdelghani, a saisi cette opportunité pour rappeler que le club Assirem a réussi à récolter en quelques années une dizaine de titres à l’échelle national, régional et de wilaya. Et ce, grâce aux efforts déployé par ses membres, à l’apport d’un bienfaiteur de la région et des adhérents, qui ont réalisé des résultats plus que satisfaisant avec des moyens dérisoires.
Assirem, comme les 18 autres sections sportives évoluant à Amizour participe, en sus du développement du sport, « à l’épanouissement des jeunes et à les éloigner et les protéger des fléaux et autres dangers de la rue», atteste un parent. C’est pour cette raison, selon lui, « que toute l’attention doit se porter sur ce type d’organisations, les doter en moyens financier et matériel pour encadrer davantage d’enfants». À ce propos, le Président du club assure qu’en matière d’organisation et de formation, « les clubs sportifs peuvent accomplir de grandes choses, pour peu qu’on leur donne les moyens. Je profite d’ailleurs de cette occasion pour appeler les autorités, notamment, la DJS et l’APW d’inscrire au profit de notre commune une salle semi-olympique digne de ce nom qui peut contenir des manifestations sportives, plus importantes et qui permettra aux athlètes d’évoluer dans de meilleures conditions ».
L’absence d’infrastructures sportives à Amizour est un fait qui contraint les clubs d’aller chercher des autorisations pour utiliser les espaces de sport des établissements scolaires et de se partager les créneaux horaires pour s’entraîner au CSP. En-dehors de cette structure, les citoyens attendent avec impatience la reprise des travaux au niveau du chantier de la piscine, à l’arrêt depuis 2015 (projet inscrit en 2013, ndlr).
Dégelé en 2021, le contrat de la première entreprise qui en a réalisé 50% du programme a été résilié. Le maire de la ville rassure à ce sujet qu’une « autre entreprise a été retenue et les travaux vont redémarrer incessamment ».