Selon les statistiques établies par la Protection civile, cet été a été très nettement moins meurtrier, soit 3 décès, comparativement à la saison estivale 2022 qui en a enregistré treize, et cela bien qu’il s’est produit presque le même nombre d’accidents sur les routes, respectivement 332 contre 338.
Par ailleurs, depuis le début 2023, c’est-à-dire au cours des huit mois écoulés, il a été comptabilisé 634 accidents de la route ayant entrainé en tout 8 décès, dont 7 hommes et 1 femme. Relevons qu’au cours de février, mars et juin, les mois les moins accidentogènes, aucun décès n’a été déploré. Par contre, ce sont les mois de juillet et août où le plus de sinistres se sont produits, soit 456, ce qui représente environ 41% du total du bilan des 8 mois depuis le début de cette année.
Cependant, ces deux mois n’ont pas été les plus mortels, se traduisant par 3 décès sur les 8. Par ailleurs, selon des statistiques de la gendarmerie, on apprend que sur les sept premiers mois, pour près de 90% des cas, la cause des accidents est humaine et le reste relève plus de l’état de la route ou celui du véhicule.
Relativement, à la première, sur 41 cas de fautes humaines, notons que pour les principales, 11 relèvent de la négligence, 8 ont pour cause la non-observance de la nécessaire décélération à l’approche d’une intersection. Enfin, on apprend aussi qu’il y a 8 infractions pour circulation sur la gauche de la chaussée.