Depuis plusieurs années, l’on observe une augmentation des saisies de psychotropes proposés à la vente par les dealers en milieu urbain.
A cet égard, le 1er du mois courant, à la faveur de trois différentes opérations, la brigade de lutte contre le commerce illégal des stupéfiants et des psychotropes, a procédé à l’arrestation de huit individus et confisqué 1079 gr de cannabis et 540 comprimés de psychotrope.
Si dans cette affaire, c’est le kif traité qui constitue le plus gros de la saisie, il n’en a pas été de même au cours du mois écoulé.
En effet, durant février, le 12, les policiers ont mis la main sur 900 comprimés et appréhendé les quatre individus, âgés entre 24 et 42 ans, qui en faisaient commerce dans un quartier au niveau du chef lieu de wilaya.
Le 20 février, il est annoncé la saisie de 868 comprimés et l’arrestation d’un quadragénaire recherché par la justice pour son implication dans le commerce des psychotropes.
Le 23 février, à El Amria, c’est une bande composée de cinq individus, âgé de 30 à 35 ans, qui est mise hors d’état de nuire.
Enfin, le 27 février, il est annoncé la saisie de 122 comprimés de psychotrope et l’arrestation de quatre individus. Notons que ces saisis ont concerné la saisie du psychotrope prégabaline, connue sous son nom commercial Lyrica et qui a remplacé les autres marques jusqu’alors dans le commerce illicite.
Ce médicament est utilisé dans le traitement des douleurs neuropathiques, de l’épilepsie et du trouble anxieux généralisé. Utilisé comme drogue récréationnelle, ses consommateurs rapportent qu’il fournirait un effet proche de l’ébriété, voire des hallucinations en cas de forte dose.
Par ailleurs, des cas de suicide et d’automutilation lui sont imputés.