Complètement à la merci des chauffeurs clandestins, dont l’activité, comme chacun le sait, est versatile, les habitants de Cap Falcon réclament des autorités qu’un ou deux bus leur soit alloué pour réguler peu ou prou cette situation qui les exacerbe.
Les habitants de Cap Falcon se plaignent du manque de transport public. Pour se déplacer jusqu’au centre de Aïn El Turk ou aller vers d’autres circonscriptions, comme le quartier de la Madrague, c’est la croix et la bannière. Complètement à la merci des chauffeurs clandestins, dont l’activité, comme chacun le sait, est versatile, les habitants de Cap Falcon réclament de la mairie qu’elle leur alloue un ou deux bus pour réguler peu ou prou cette situation qui les exacerbe.
Certes, les chauffeurs de taxis clandestins colmatent quelque peu les brèches en faisant des allers-retours entre la place El Chems de Aïn El Turk et Cap Falcon, avec trois à quatre passagers à bord, chacun devant débourser 30 DA, mais ça reste bien en deçà de la demande.
Et puis, argue-t-on encore, ces «clandestins» n’assurent le transport qu’occasionnellement, juste pour boucler les fins de mois, lorsque leur emploi du temps le leur permet. De facto, ils se font rares en certaines heures de la journée, et les habitants désireux de se déplacer éprouvent alors toutes les peines du monde.
Ce sont surtout les habitants de la Madrague qui pâtissent de cette situation, nous a-t-on expliqué, surtout depuis qu’un muret de séparation a été érigé sur l’autoroute de la Corniche. «Avant, à partir de Cap Falcon, les habitants de la Madrague prenaient un clandestin pour la somme de 50 DA qui les faisait arriver à bon port, avant de bifurquer et revenir à son point de départ.
Or, depuis que le muret a été érigé, le clandestin n’entre pas dans ses frais car il lui faut se rendre jusqu’à Bomo-Plage, avant de pouvoir faire demi-tour. Il zappe alors, purement et simplement, les clients de la Madrague».
Pour remédier à cette situation, une passerelle sur l’autoroute, à l’entrée de ce quartier, est préconisée par les habitants, à même de leur permettre de traverser l’autoroute sans danger et sans devoir grimper par-dessus le muret de séparation. «Pour le moment, les bus privés de Aïn El Turk assurent la liaison surtout entre l’ancienne daïra (centre-ville) et la plage Saint-Rock.
On veut juste qu’on ouvre de nouvelles lignes, avec la mise en service d’un ou de deux bus supplémentaires, de manière à couvrir, on ne peut mieux, toutes les destinations d’Aïn El Turk, et un renforcement des effectifs durant l’été», réclame un habitant de Cap Falcon qui soutient que les taxieurs clandestins, aux premiers jours de la saison estivale, haussent leur tarif de manière vertigineuse.
«Et puis n’oubliez pas qu’Aïn El Turk est une station balnéaire, autrement dit un lieu se voulant touristique. Nous autres, habitants de cette commune, avons nos repères, mais un étranger s’y perdra !»