Le président de l’APC de Aïn Beïda, Rachid Addoum, qui a pris les commandes de la commune à l’issue des élections locales du 27 novembre dernier, a déposé officiellement sa démission pour des raisons de santé.
Pour rappel, à peine installé dans ses fonctions, le nouveau maire a été confronté à une situation des plus ubuesques. Les causes résident dans le fait qu’il aurait choisi comme chefs de commission des élus qui ne faisaient pas l’unanimité. Les opposants à ce choix ont demandé l’application l’article 33 du Code de la commune qui stipule d’attribuer les sièges de commissions proportionnellement au nombre de sièges obtenus par chaque parti. Du coup, l’APC a connu un blocage qui a retardé les affaires publiques.
Entre-temps, le maire est tombé malade. Ce qui lui a nécessité une convalescence de 90 jours. C’est ce qui l’a poussé à déposer sa démission. Selon un élu de l’APC de Aïn Beïda, des délibérations pour le choix d’un autre candidat devraient être menées hier dimanche, alors que l’opération de vote pour élire un nouveau maire est prévue pour aujourd’hui lundi. Comme bien entendu, le candidat devra appartenir au parti FLN, lequel a obtenu au cours du scrutin du 27 novembre dernier 14 sièges sur les 33 composant l’assemblée communale, dans laquelle on trouve également le parti d’El Moustakbel avec 11 sièges et le RND avec 8 sièges.
Dans le cas où le candidat du FLN n’obtient pas la majorité, soit 17 voix sur 33, il sera procédé à un autre vote auquel peuvent prendre part d’autres candidats, issus des autres formations politiques. En tout état de cause, la situation qui prévaut actuellement à l’APC de Aïn Beïda estw le moins qu’on puisse dire, préjudiciable à la population qui considère que celle-ci provoque des retards dans le développement de la plus grande agglomération de la ville sur plusieurs plans.