La demande en produits fabriqués reste stable et la plupart des enquêtés déclarent avoir satisfait à toutes les commandes reçues et il leur subsiste des stocks de produits fabriqués, situation jugée anormale par la majorité de ces derniers.
L’activité industrielle a augmenté au troisième trimestre 2023 par rapport au trimestre précédent, selon l’opinion des chefs d’entreprises publiques et privées, ayant répondu à l’enquête de l’Office national des statistiques (ONS). La hausse est plus prononcée selon ceux du secteur public, précise la même source. Ainsi, la demande en produits fabriqués a augmenté, tout comme les effectifs.
La hausse est plus prononcée chez le secteur public. Le niveau de qualification du personnel est jugé suffisant mais la majorité des chefs d’entreprises publiques et privées enquêtés déclarent ne pas pouvoir produire davantage en embauchant du personnel supplémentaire. L’état de la trésorerie demeure «normal» selon les enquêtés de l’ONS, toutefois, malgré l’allongement des délais de recouvrement des créances, les charges d’exploitation élevées continuent d’influer sur l’état de la trésorerie.
Pour des raisons principalement de vétusté et de la sur-utilisation des équipements, près de 59% des chefs d’entreprises publiques enquêtés et près de 32% de ceux du privé déclarent avoir connu des pannes durant ce trimestre. Des pannes inférieures à 13 jours selon la plupart des enquêtés du secteur privé et allant à 29 jours pour près de 24% des concernés du secteur public.
La plupart des enquêtés du secteur public et de ceux du privé déclarent pouvoir produire davantage en renouvelant les équipements et sans embauche supplémentaire du personnel. Pour le dernier trimestre 2023 et par rapport au précédent, les opérateurs industries qui ont répondu à l’enquête prévoient une hausse de la production, la demande ainsi que des effectifs.
Par ailleurs, ils prévoient de bonnes perspectives de leur trésorerie pour les trois prochains mois. Par secteurs d’activités, les mines et carrières, les matériaux de construction ainsi que les industries agroalimentaires (IAA) ont vu leurs activités augmenter durant ce troisième trimestre 2023, a conclut l’ONS dans son enquête.
La demande en produits fabriqués reste stable et la plupart des enquêtés déclarent avoir satisfait toutes les commandes reçues et il leur subsiste des stocks de produits fabriqués, situation jugée anormale par la majorité de ces derniers. La plupart des enquêtés déclarent pouvoir produire davantage avec un renouvellement des équipements et sans embauche supplémentaire du personnel.
L’état de la trésorerie est jugé normal selon la plupart des chefs d’entreprises enquêtées. Pour le quatrième trimestre, les chefs d’entreprises des mines et carrières prévoient une hausse de l’activité et de la demande ainsi qu’une stabilité des effectifs. Par ailleurs, l’activité dans le secteur bois, liège et celui du textile et cuir s’est stabilisée au cours de ce troisième trimestre 2023.
L’approvisionnement en matières premières reste égale aux besoins exprimés selon la plupart des concernés. La plupart des enquêtés ont satisfait toutes les commandes reçues et leur subsiste des stocks de produits fabriqués, situation jugée anormale par ces derniers.
Les effectifs sont restés stables selon l’opinion de la plupart des chefs d’entreprises ayant répondu à l’enquête et déclarent être satisfait du niveau de qualification du personnel. Pour le trimestre prochain et comparativement au précédent, les industriels du secteur prévoient une stabilité de la production et de la demande. En revanche, les concernés des cuirs déclarent une baisse.
Les effectifs ont reculé selon l’opinion des chefs d’entreprises enquêtés des deux secteurs textiles et cuirs. Concernant le dernier trimestre de la même année, les répondants des textiles prévoient une stabilité de l’activité et de la demande, contrairement à ceux des cuirs présageant un recul de leur activité.
Enfin, les deux secteurs industriels qui ont vu leurs activités baisser pour la même période sont les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques et électriques (ISMMEE) et la chimie. Les effectifs sont restés stables selon l’opinion des chefs d’entreprises enquêtés, pour qui l’état de la trésorerie est jugé bon.
L’allongement des délais de recouvrement des créances, le remboursement des emprunts, les charges élevées et la rigidité des prix continuent d’influer sur l’état de la trésorerie, à en croire l’enquête de l’ONS.
Les effectifs sont restés stables et pour le prochain trimestre, les chefs d’entreprises prévoient une hausse de l’activité, de la demande ainsi que des effectifs. Par ailleurs, ils prévoient de bonnes perspectives de leurs trésoreries.