Le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a salué la «place occupée» par les magistrates «dans la voie du développement».
Dans un discours prononcé, hier, en son nom par le secrétaire général du ministère, Mohamed Reggaz, lors de la cérémonie de célébration de la Journée internationale des femmes juges, organisée par le Syndicat national des magistrats (SNM), que l’Etat souhaite renforcer les «acquis» de cette catégorie en favorisant la nomination des magistrates à des postes élevés «en reconnaissance de leurs qualifications et compétences, ce qui a été confirmé par le président de la République dans son message à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme».
Le ministre s’est réjoui de la progression de la représentation des femmes dans le système judiciaire : plus de 48% de l’effectif global des magistrats sont des femmes, ce pourcentage atteint 51% au Conseil d’Etat et 80% dans les tribunaux de commerce, détaille-t-il.
M. Tabi a souligné que les magistrates «jouent, avec courage et diligence, un rôle important dans le système judiciaire et contribuent avec responsabilité et professionnalisme au renforcement de l’Etat de droit».
Le ministre a rappelé le rôle des femmes algériennes durant la Guerre de libération, «leur lutte et leur défi se sont poursuivis pendant la décennie noire dans tous les secteurs, y compris celui de la justice». Et de rappeler aussi que les femmes avaient «poursuivi leur chemin pour avancer sur la voie de la modernisation, du développement et du progrès de notre pays».
M. Tabi a appelé les magistrates à se «mobiliser autour de nos valeurs et idéaux pour faire progresser le système judiciaire et servir le citoyen». Il les a également exhortées à «poursuivre leur intégration professionnelle et leur implication dans chaque effort qui sert notre chère patrie».
Les Nations unies ont approuvé la célébration de la Journée internationale des femmes juges, célébrée le 10 mars de chaque année, conformément à la résolution de l’Assemblée générale adoptée le 28 avril 2021.
Cette reconnaissance, note le ministre de la Justice, «était une affirmation de la participation active des femmes à la prise de décision à tous les niveaux et une reconnaissance de leur position dans les systèmes et institutions judiciaires».