66e anniversaire de la création de l’équipe du FLN : Un fonds documentaire à dépoussiérer !

18/04/2024 mis à jour: 16:46
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  13 avril 1958 - 13 avril 2024. 66 ans après la mise en place du premier noyau de la glorieuse équipe FLN, les souvenirs sont toujours aussi vivaces. 

C’est ce qui ressort du forum d’El Moudjahid, animé hier devant un parterre de journalistes, proches et amis de certains joueurs de la formation éponyme dont il ne reste de la riche pléiade d’acteurs des années 1958 et de la fondation équipe du FLN que trois témoins, à savoir les joueurs Mohamed Maouche, Rachid Mekhloufi et Abderrahmane Defnoun. 

Mohamed Maouche, l’ex-pensionnaire du Stade de Reims, intervient succinctement sur cette ère de la magnifique formation qui, sous la férule de Mohamed Boumezrag, avait tenu la dragée haute lors de ses tournées, d’abord face à des équipes du Maghreb et du Proche-Orient, avant de briller de mille feux devant des sélections nationales des pays de l’Est, comme la Hongrie, la Yougoslavie et l’URSS. 

L’idée de créer cette équipe, qui porta haut la cause algérienne, avait germé chez Mohamed Boumezrag bien avant avril 1958. «Ce dernier, explique Mohamed Maouche, devait lancer officiellement l’équipe du FLN en janvier 1957, mais les fêtes de fin d’année pouvaient éclipser pour les Français de la métropole  l’annonce de la naissance de l’équipe du FLN». 

Et de poursuivre : «On avait alors attendu le moment opportun pour lancer le coup médiatique, c’est-à-dire le printemps de l’année 1958 (période de préparation pour la phase finale de la Coupe du monde 1958, en Suède, ndlr) pour voir la mise en place de la formation de footballeurs professionnels algériens évoluant dans l’Hexagone déserter par vagues successives leurs clubs  respectifs...» 

«On en parlait, d’ailleurs, à grosses manchettes dans les journaux de cette saignée dans les rangs de certains clubs», renchérit-il. L’ancien joueur de l’ASSE se fait relayer par  notre confrère Yazid Ouahib qui, tout en se gardant d’être historien, est très au fait de cet épisode de l’histoire du sport algérien, en général, et du monde de la balle ronde, en particulier.

Le communicant, après avoir survolé  l’histoire  du club de Guelma lors de la période coloniale, un team qui avait renfermé dans sa composante les chahids Souidani Boudjemaa – dont le c’est le 68e anniversaire de son décès –  et Hacène Harcha, avant de voir d’autres icônes évoluer dans ce club, comme les  Mustapha Seridi et Noureddine Hachouf,  brandit un corpus de l’auteur Youcef Fatès, docteur d'Etat en sciences -Po, intitulé  Mémoire du sport algérien : quand le ballon était un moyen de lutte. 

Une manière de signifier quoi de meilleur que de s’impliquer dans cette cause juste de l’Algérie qui aspirait à son Indépendance, précise le journaliste qui rappelle, par ailleurs, le devoir de mémoire. Autrement dit, «la nécessité de consacrer dans le cursus scolaire de nos enfants ces morceaux d’histoire» qui ont participé au mouvement de libération de notre pays. Encore faut-il, laisse-t-il entendre, dépoussiérer le fonds documentaire et fureter la mine d’archives qui se trouve ailleurs qu’en Algérie.   

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