Malgré la politique de la terre brûlée adoptée par l'occupant et les crimes atroces commis contre le peuple algérien, rien n'a pu entamer la détermination des Algériens à aller de l'avant pour le recouvrement de l'indépendance et de la souveraineté nationale.
La date du 5 juillet marque une étape déterminante dans l'histoire de la nation algérienne qui a pu mettre fin à 132 ans de souffrances et de répression et recouvrer la souveraineté nationale grâce à l'unité du peuple et sa longue lutte qui lui ont permis de vaincre l'une des pires formes de colonialisme. Des enseignants en histoire et des moudjahidine ont affirmé à l'APS que la symbolique de la guerre de Libération réside dans le fait que le peuple algérien ne s'est pas soumis à l'occupant français, passant, à travers toutes les étapes de la lutte armée, d'une forme de lutte à une autre pour enfin arracher sa liberté et son indépendance et en faire une journée de gloire qui balaiera les affres de la période coloniale.
Evoquant cette date glorieuse, la moudjahida Saliha Djeffal raconte la liesse du peuple algérien en cette journée du 5 juillet 1962, affirmant que «c'était une joie unique que je n'ai jamais connue. C'était comme passer de rien à tout». «L'objectif suprême de la cause s'était concrétisé par le recouvrement de la souveraineté du pays», a-t-elle ajouté.
Malgré les blessures de la colonisation et de la politique de la terre brûlée adoptée, poursuit la moudjahida, le bonheur était à son comble après que tous ceux qui étaient dans les maquis et en prison aient rejoint leurs proches et les populations en liesse qui scandaient «Vive l'Algérie» et «Gloire et éternité à nos martyrs vertueux».
Dans le même contexte, l'enseignant en histoire, Mohamed Lahcène Zeghidi, a indiqué que la grandeur du 5 juillet s'exprime dans «le recouvrement de la souveraineté nationale et la fidélité au serment des chouhada», ajoutant que l'institution de la journée de l'indépendance le même jour où l’occupant a foulé le sol de cette terre sacrée avait pour but d'«effacer définitivement les affres de la colonisation, d'autant plus que l'Algérie a payé un lourd tribut pour arracher son indépendance et recouvrer sa souveraineté».
De son côté, l'enseignant en histoire à l'université de Blida, Mahfoud Achour, a fait savoir que l'événement nous renvoie à la lutte du peuple algérien et à sa résistance par tous les moyens face à l'occupant qui a fait usage de toutes les formes de violence et d'agression dès le début de la colonisation, ajoutant que le peuple algérien «n'est jamais resté les bras croisés, mais il a essayé par tous les moyens de combattre le colonisateur jusqu'à le vaincre malgré toutes les forces qu'il a mobilisées avec le soutien des pays de l'Otan».
Selon cet enseignant en histoire, l'expulsion par la force de l'occupant a été l'œuvre de l'Armée de libération nationale (ALN) qui a mené la lutte avec des moyens dérisoires, sans entrainement dans des écoles militaires, sans soutien extérieur ni armes développées, soulignant que l'ALN et ses chefs étaient encouragés en cela par la forte volonté et la ferme détermination du peuple algérien qui a porté la révolution, corps et âme.
Malgré la politique de la terre brulée adoptée par l'occupant et les crimes atroces commis contre le peuple algérien, poursuit l'intervenant, rien n'a pu entamer la détermination des Algériens à aller de l'avant pour le recouvrement de l'indépendance et de la souveraineté nationale.