Le prix Cinéma Bouamari-Vautier sera attribué, lundi soir, à l’IMA, en présence de Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe, et d’Arnaud Montebourg, président de l’association France-Algérie. Cette cinquième édition du Cinéma Bouamari-Vautier se veut un soutien au cinéma algérien émergent.
Cette année, l’association France-Algérie organise la 5e édition du Prix cinéma Bouamari-Vautier en partenariat avec l’Institut du monde arabe. En ce 60e anniversaire des Accords d’Evian, l’association France-Algérie «entend plus que jamais développer les relations d’amitié, de fraternité et contribuer à enrichir les liens culturels qui unissent les deux peuples».
«Ce Prix, du nom de deux grands réalisateurs, l’un Algérien, l’autre Français, considérés en Algérie comme les pères fondateurs du cinéma algérien, récompense chaque année la production cinématographique algérienne d’aujourd’hui, fiction et documentaire», souligne l’AFA dans un communiqué.
Et de préciser qu’il est destiné à «honorer les cinéastes du cinéma algérien émergent». Aussi, les films sélectionnés pour la compétition doivent «permettre de mieux connaître et comprendre la société algérienne actuelle».
De fait, l’AFA considère le cinéma comme «un réel outil de développement et de connaissance». Et c’est en ce sens qu’elle veut «encourager les jeunes cinéastes algériens et franco-algériens en leur apportant une visibilité nouvelle et le développement d’un réseau professionnel».
Ce Prix s’inscrit dans «la continuité des actions initiées par l’AFA depuis sa création en 1963 par Edmond Michelet pour maintenir, après l’indépendance de l’Algérie, des liens féconds entre les sociétés algérienne et française. Il est soutenu par l’ambassade de France et les Instituts français en Algérie», est-il signalé.
Dans la catégorie fiction, les films sélectionnés sont Cigare au miel, de Kamir Aïnouz ; Ibrahim de Samir Guesmi ; Rêve de Omar Belkacemi ; Soula de Salah Issaad ; La Vie d’après de Anis Djaâd ; Voyage en Kabylie de Hace Mess et Matthieu Tuffreau.
Dans la catégorie documentaire, on retrouve Leur Algérie de Lina Soualem ; Ne nous racontez plus d’histoire de Carole Filiu-Mouhali et Ferhat Mouhali ; Les Visages de la victoire de Lyèce Boukhitine.
Ces films sélectionnés par l’association France-Algérie ont été visionnés par un jury composé de huit membres : présidente du jury Dominique Cabrera, réalisatrice et enseignante ; Alexandre Arcady, producteur et réalisateur ; Farid Bentoumi, réalisateur et acteur ; Emmanuel Besnier, producteur et réalisateur ; Tahar Boukella, scénariste et auteur ; Denise Brahimi, auteure, spécialiste du cinéma maghrébin ; Malika Laichour Romane, productrice et réalisatrice et Nadir Moknèche, réalisateur.
Dans cette 5e édition, outre les prix fiction et documentaire, l’AFA remettra une mention spéciale à l’un des films de la sélection.
Paris
De notre bureau Nadjia Bouzeghrane