Les encadreurs des ateliers de formation ouverts depuis samedi à Constantine dans le cadre de la 4e caravane cinématographique organisée par le ministère de la Culture et des Arts ont estimé mardi que cette initiative constitue le «meilleur gage permettant de réussir le projet de promotion du 7e art engagé par l’Etat».
La manifestation vient «renforcer l’engagement de l’Etat pour faire de ce domaine artistique une industrie à part entière», a indiqué l’acteur Seif Eddine Benadar, encadreur de l’atelier de théâtre qui se tient au théâtre régional Mohamed Taher Fergani.
Faisant état d’un engouement «remarquable» des jeunes pour ces master-class organisés par le centre algérien de cinématographie CAC et le Centre algérien de développement du cinéma CADC, l’acteur Benadar a mis l’accent sur l’importance de la formation dans le développement de cet art qui suscite «beaucoup d’intérêt parmi les jeunes notamment».
Dans ce cadre, le même professionnel qui a insisté sur l’importance d’encadrer les talents en herbe à travers la formation, a plaidé pour l’organisation de rencontres similaires de manière cyclique et dans toutes les wilayas du pays.
Qualifiant le cinéma de média puissant, le réalisateur Ali Aissaoui, invité de l’événement qui met en exergue l’importance du montage dan l’œuvre cinématographique, a évoqué lors d’une conférence animée dans le cadre de ces ateliers de formation, le rôle du cinéma dans la défense des libertés des peuples et des personnes.
Selon l’ingénieur du son Ali Khelifa, encadreur de l’atelier du traitement technique du son, le cinéma constitue une forme d’art complexe qui tire sa force de la qualité du son qu’il faut absolument maîtriser pour capter les spectateurs et donner du poids aux sens et messages à transmettre dans le cadre des oeuvres cinématographiques.
Comment créer le suspense pour capter l’intérêt du public, et comment exercer la tension pour donner du punch à l’oeuvre cinématographique figurent parmi les principales «leçons» dispensées dans le cadre de ces ateliers de formation qui ont permis également de traiter entre autres des techniques du dialogue, de la musique et des images dans le cinéma.
Les ateliers de formation devant se poursuivre jusqu’à mercredi prochain se déroulent au théâtre régional Mohamed Tahar Fergani, à la cinémathèque, à la faculté des arts de l’université Salah Boubnider Constantine 3 et à la bibliothèque principale de la ville de Constantine.