La presse nationale est en deuil. L'écrivain et journaliste Amer Ouali est décédé ce mercredi 6 mars 2023 dans un hôpital parisien à l'âge de 62 ans, des suites d'une longue maladie. La nouvelle a été confirmée par sa famille et ses proches à travers les réseaux sociaux. Le destin a voulu qu’il s’en aille rejoindre sa mère décédée il y à peine 40 jours. «Les familles Ouali et Aoudia de Bordj El Bahri, Ait Saâda, tout en acceptant l'accomplissement de la volonté divine, ont l'immense douleur d'annoncer la disparition ce matin à l'hôpital Paul Brousse (Villejuif) de leur cher et regretté frère et cousin Amer Ouali, 62 ans. Journaliste à l'AFP Paris et écrivain», lit-on dans le communiqué publié sur Facebook. Amer Ouali, né en 1961 à Ait-Saada (Tizi Ouzou), est journaliste à l’AFP à Paris. Directeur du bureau d’Alger de l’Agence de 2014 à 2017 après en avoir été correspondant de 1991 à 2002. Ces six dernières années, il a travaillé au siège de l’AFP dans la capitale française. Il a couvert la guerre en Irak et la guerre en Syrie en 2012. Il a été aussi directeur de la publication du journal Liberté et l’un des fondateurs du journal Essahafa, appartenant au groupe Cevital. Il a été aussi collaborateur avec plusieurs journaux tels que Le Matin, où il a fait les beaux jours du défunt journal aux côtés de Mohamed Bentchicou, sans oublier son passage par la rédaction du Jeune indépendant.
En 2020, il a cosigné un recueil, avec son ami journaliste et écrivain Said Kaced, titré Idir l’éternel, consacré aux œuvres et la biographie de l’artiste. Le défunt est également l’auteur de Du verbe au fusil, la Terreur sainte . Retour sur la décennie noire en Algérie (1991-2002) et De miel et de sang. Un amour à Bab El Oued, parus respectivement en 2021 et 2022.
En cette douloureuse circonstance, la rédaction d’El Watan présente ses sincères condoléances à la famille du défunt et prie le Tout-Puissant de l’accueillir en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons.» Aziz Kharoum