Il a sillonné hier les wilayas de Bordj Bou Arréridj, Sétif et Biskra : Hassani Cherif plaide pour la «libération du commerce»

02/09/2024 mis à jour: 00:25
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Le candidat du MSP, Abdelaali Hassani Cherif, maintient sa cadence - Photo : D. R.

Le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP) s’engage «à renforcer les mécanismes incitateurs visant à créer des emplois dans les secteurs de production et tertiaires, à résorber le chômage, mais aussi à réviser le système d’allocation aux chômeurs et le système sanitaire».

Le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP) à la présidentielle du 7 septembre, Abdelaali Hassani Cherif, continue de sillonner le territoire national et défendre son programme électoral. A deux jours de la fin de la campagne, le président du parti islamiste maintient la cadence de ses sorties de terrain avec, en moyenne, deux meetings par jour. 

Un rythme qui lui permet de sillonner l’écrasante majorité des wilayas du pays, en quête de voix et de soutien des électeurs à son programme électoral, placé sous le slogan de «Forsa» (opportunité). En effet, après Tizi Ouzou et Bouira, Hassani Cherif s’est rendu également à Bordj Bou Arrirédj, Sétif et Biskra. Croyant toujours que le «jeu n’est toujours pas fait» et que le scrutin de samedi prochain «est décisif», le candidat continue d’expliquer ses engagements électoraux en vue de peser sur l’issue de cette élection. 

Lors d’un meeting animé samedi soir à Sétif, le candidat est revenu sur sa volonté d’engager «une réforme sociale à même de maintenir la sérénité et préserver la cohésion de la société». Il promet de «concrétiser une réforme sociale globale à même de maintenir la sérénité, préserver la cohésion de la société et garantir une vie digne au citoyen». 

Dans ce sens, il affirme que son programme prévoit aussi «la préservation des droits du citoyen, la garantie de sa liberté, la protection de sa santé et l’amélioration de son pouvoir d’achat». Dans ce contexte, il s’engage «à renforcer les mécanismes incitateurs visant à créer des emplois dans les secteurs de production et tertiaires, à résorber le chômage, mais aussi à réviser le système d’allocation aux chômeurs et le système sanitaire». 

Au plan économique, le candidat rappelle ses engagements basés sur «l’évaluation de la situation actuelle en vue d’anticiper les futurs défis». Ensuite, dit-il, il «relancera les grands projets, avec l’instauration d’un environnement propice aux investissements ainsi que la libération du commerce et de l’import-export».

Assurer un environnement propice à l’investissement

S’agissant de la wilaya de Sétif, Hassani Cherif énumère ses atouts industriels, agricoles et touristiques, faisant d’elle «un important pôle économique». En cas de son arrivée au palais d’El Mouradia, il promet de «transformer les villes connues pour leur dynamique industrielle et commerciale en pôles à même de contribuer à la relance de l’économie nationale». 

Avant Sétif, le président du MSP était à Bordj Bou Arrirédj, où il a mis en avant sa vision économique «axée sur l’investissement dans les opportunités disponibles et ouvertes au peuple algérien, pour créer de nouvelles opportunités de développement». 

Selon lui, cette wilaya «est apte à devenir un pôle industriel important, si les obstacles auxquels l’investissement fait face sont levés». Il s’engage ainsi à «assurer un environnement propice à l’investissement à travers la réforme administrative, l’éradication de la corruption et de la bureaucratie, outre l’encouragement des jeunes de la région à investir et à créer des petites et moyennes entreprises (PME)». Il met, dans la foulée, l’accent sur «l’impératif d’organiser le commerce, d’éliminer le marché informel et d’obliger les entrepreneurs à créer des emplois au profit des jeunes». 

Hassani Cherif revient aussi sur son programme qui «constitue une opportunité pour consolider les valeurs et les constantes du peuple, promouvoir le rôle de ces dernières dans la pratique politique, mais aussi de proposer des alternatives solides et sérieuses, tout en continuant à œuvrer pour concrétiser la transition démocratique et la pluralité, instaurer une culture du dialogue et établir un partenariat politique capable d’opérer le changement». L’orateur souligne aussi le rôle de la communauté algérienne à l’étranger qui, dit-il, a besoin de «canaux nécessaires pour qu’elle puisse participer au développement du pays».

Début aujourd'hui du vote de la communauté nationale à l'étranger

Les membres de la communauté nationale établie à l'étranger commenceront, à partir d’aujourd’hui, à voter dans le cadre de la présidentielle du 7 septembre pour laquelle trois candidats sont en lice.

Selon les chiffres de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), le corps électoral de la communauté nationale à l'étranger compte 865 490 électeurs (45% de femmes et 55% d'hommes), le nombre de ceux âgés de moins de 40 ans étant à 15,43%.

L'ANIE se charge de l'encadrement de ce corps électoral à l'étranger à travers 117 commissions réparties comme suit : 18 en France, 30 dans le reste des pays européens, 22 dans les pays arabes, 21 dans les pays africains et 26 en Asie et en Amérique. 

L'article 132 de la loi organique relative au régime électoral stipule que «le président de l'ANIE, en collaboration avec les représentations diplomatiques et consulaires à l'étranger, ainsi que les délégations concernées, peut, par décision, avancer de 120 heures la date d'ouverture du scrutin».

 


 

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