La Fédération FLN en France, en application des orientations de l’architecte de la Révolution, le chahid Abane Ramdane, à l’aide de ses commandos, a réussi à créer un 2e front armé à l’intérieur du territoire du colonisateur français. Inédit dans les annales de l’Histoire.
Dans son ouvrage, Droit d’évocation et de souvenance sur le 17 octobre 1961 , le moudjahed Moh Clichy précise : «Le 25 août 1958 à 00 heure, le second front armé est engagé sur l’ensemble du territoire français. Les premiers objectifs ciblés par les commandos algériens étaient les raffineries, les casernes et les commissariats. L’idée de Abane Ramdane s’est concrétisée. La raffinerie de Mourepiane à Marseille, la plus importante de France avait été enflammée.
Le journal du Midi, le Provençal avec titré dans sa Une le 26 août 1958, C’est une catastrophe nationale». D’ailleurs, l’ex-1er responsable de la Fédération FLN en France, l’ex-membre du HCE, le moudjahed Ali Haroun dans son livre intitulé, La 7e wilaya dans le chapitre Second Front , de la page 85 jusqu’à la page 111, s’est étalé sur les détails des actions des militants du FLN établis en France lors du 25 août 1958, en publiant le bilan. «Le Président français Emmanuel Macron invité par le Président algérien Abdelmadjid Tebboune est accueilli en ce 25 août 2022, soit 64 ans exactement après les actions héroïques menées par nos militants sur le sol du pays colonisateur français, ce fait est passé sous silence à l’occasion de cette visite officielle.
Cela ne doit pas faire oublier à notre jeunesse, cet événement historique inscrit dans la lutte du peuple algérien pour arracher son indépendance», nous déclare l’enfant de Genzet (Sétif), Mohamed Ghafir âgé de 88 ans, l’ex-chef de la Super zone de la Wilaya 1 (Paris Sud), l’un des organisateurs de la manifestation pacifique du 17 octobre 1961, qui s’est achevée par le massacre de plus de 200 000 Algériens, jetés dans la Seine à Paris.