Le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP) à la présidentielle du 7 septembre prochain, Abdelaali Hassani Cherif, concentre ses efforts en ces derniers jours de campagne électorale sur les wilayas du sud du pays.
Connues pour leurs forts taux de participation aux élections, ces régions, semblent penser le chef du parti islamiste et sa direction de campagne, pourraient peser dans le score final du scrutin présidentiel. Il met alors le paquet sur cette partie du territoire.
En effet, Hassani Cherif entame, depuis trois jours, un long périple dans le Grand-Sud, en se rendant, respectivement, à El Oued, Djanet, Touggourt et Ouargla.
A chacune des étapes, il multiplie promesses, engagements et appels à voter en sa faveur le 7 septembre, en «vue de saisir la ''forsa'' (l’opportunité) qu’il offre pour le changement». Pour tenter de convaincre les électeurs, particulièrement ceux qui ne sont pas du même bord politique que le sien, le candidat évoque «les grandes décisions économiques».
C’est ainsi qu’il promet, en cas de son élection à la magistrature suprême, d’ériger certaines wilayas connaissant une forte dynamique commerciale et productive, à l’instar d’El Oued, en «grands pôles économiques». Hassani Cherif précise, dans ce sens, qu’il «choisira nombre de wilayas connues pour leur dynamique industrielle, agricole et commerciale pour en faire des pôles économiques».
Dans ce sens, il s’engage à œuvrer «à promulguer des lois spécifiques pour soutenir l’investissement, l’importation et l’exportation, tout en créant une zone de libre-échange et de troc avec l’Afrique». Exprimant sa reconnaissance aux citoyens de ces régions, notamment El Oued, où il a collecté le plus grand nombre de parrainages, le candidat du MSP estime que cette wilaya «constitue un modèle de développement et de dynamique économique».
Dans la foulée, il promet de renforcer «le soutien des régions du Sud à vocation agricole, lesquelles peuvent servir la réalisation de l’autosuffisance alimentaire, à travers la réunion des conditions nécessaires pour privilégier l’investissement dans ce domaine et l’encouragement des jeunes à y adhérer, en leur accordant tous les avantages et les facilités nécessaires».
Dans la foulée, l’orateur promet d’œuvrer pour «la levée des entraves bureaucratiques et la révision des horaires de travail en été, en tenant compte de la nature de la région».
Sur sa lancée, il met en avant son programme électoral qui est «une opportunité pour les jeunes, les femmes, les élèves, les retraités, les agriculteurs et toutes les franges de la société, car il vise à opérer une réforme globale et profonde dans tous les domaines, à travers l’éradication de la bureaucratie et du népotisme permettant ainsi de protéger les droits».
Concernant l’organisation administrative, Hassani Cherif met en avant sa volonté de «procéder à un nouveau découpage, tout en renonçant à la daïra», qu’il qualifie d’«entrave au développement». L’objectif étant, poursuit-il, de «libérer les communes pour leur permettre de contribuer à la réalisation du développement».
Après, bien sûr, avoir abordé les questions internationales et la défense de la cause palestinienne, le candidat ne manque pas l’occasion de son passage dans ces wilayas du Sud pour appeler à «une participation massive à la prochaine présidentielle, qui est une échéance décisive».