Hanine Maouchi, SG de l’association Tudert : «Le centre d’accueil pour les cancéreux, une nécessité»

06/11/2024 mis à jour: 06:32
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Photo : D. R.

Evoquant le projet de réalisation du centre anticancer d’Amizour, dont l’inauguration du service de radiothérapie devrait intervenir avant la fin de l’année, comme promis par le wali en mai au micro de la radio locale, les membres de l’association Tudert rebondissent sur un autre projet auquel ils tiennent.

Il s’agit du centre d’accueil pour les malades de cancer. Bien que les services du wali Kamel Eddine Karbouche, qui adhère parfaitement à ce projet, «travaillent d’arrache-pied dans le sens de faire aboutir l’étape de dégager un terrain devant recevoir le centre d’accueil», rien n’est encore concrétisé. Pour le SG de l’association Tudert d’aide aux malades de cancer, Maouchi Hanine, «sans ce centre d’accueil, les malades vont éprouver d’immenses difficultés pour se soigner au CAC.

C’est ce que nous avons constaté concernant le CAC de Draâ Ben Khedda, à Tizi Ouzou, où les malades et leurs parents qui viennent de loin sont obligés de louer à des prix exorbitants. A présent, nous assurons la tâche de transporter les patients vers les lieux des soins. Et souvent, après une séance de chimiothérapie, qui est un acte pénible pour les malades, ces derniers supportent difficilement le voyage du retour.

Ce sont des gens qui ont besoin de reprendre des forces avant et après l’opération». La structure est de nature à soulager les cancéreux et leurs parents qui se rendent, habituellement, dans les wilayas limitrophes pour se soigner.  De lever un fardeau sur leurs épaules, qui supportent déjà le poids et la douleur de la maladie.

Le porteur du projet du centre d’accueil, en l’occurrence l’association de bienfaisance Tudert d’aide aux malades cancéreux, s’est battu des années durant, d’abord pour l’aboutissement du CAC, puis en seconde étape, l’implantation d’un centre d’accueil pour favoriser une meilleure prise en charge des malades. M. Bakouri, membre de l’association, ajoute qu’effectivement, «grâce aux bienfaiteurs, nous avons ce qu’il faut en matière de financement pour construire ce centre. Il nous manque juste un lopin de terre».

A cet effet, des bienfaiteurs ont été sollicités et sont prêts à financer le projet en entier, selon les membres de l’association, pour peu que l’administration accélère la procédure de déclassement d’une assiette de terrain, tout comme les autres projets de grande nécessité. Pour rappel, le centre renforcera les capacités d’accueil du CAC avec 120 lits. 
 

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