Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a déclaré, hier, que plus de 96% des femmes et des enfants de Ghaza ne sont pas en mesure de satisfaire leurs besoins nutritionnels de base, conséquence des bombardements et du blocus total illégal sionistes.
Dans un communiqué publié sur son site et attribué à Rosalia Bollen, spécialiste de la communication de l’Unicef, l’agence onusienne a souligné «qu’à l’heure actuelle, plus de 96% des femmes et des enfants de Ghaza ne peuvent pas satisfaire leurs besoins nutritionnels de base. La plupart survivent grâce à des rationnements de farine, de lentilles, de pâtes et de conserves, un régime qui compromet lentement leur santé». Le communiqué note «qu’en novembre, 65 camions d’aide humanitaire en moyenne sont entrés à Ghaza, contre 500 camions par jour avant la guerre, lorsque Ghaza disposait encore d’une capacité interne de production alimentaire. La partie la plus au nord de Ghaza est sous un siège quasi total depuis 75 jours. L’aide humanitaire n’a pas pu parvenir aux enfants dans le besoin depuis plus de 10 semaines».
La source ajoute que depuis plus de 14 mois, les enfants sont soumis à ce cauchemar : «Plus de 14 500 enfants auraient été tués et des milliers d’autres blessés.» L’Unicef poursuit en disant : «Il y a des choses que nous pouvons tous faire dès aujourd’hui pour rendre la vie un peu plus supportable pour ces enfants. Nous pouvons utiliser nos voix, notre capital politique et notre influence diplomatique pour faire pression en faveur de l’évacuation des enfants gravement blessés et de leurs parents.»
«Utilisez votre pouvoir, utilisez votre influence, pour faire pression en faveur d’un cessez-le-feu et pour l’acheminement d’aide à grande échelle. Chaque jour sans action vole un jour de plus aux enfants de Ghaza. Chaque retard coûte plus de vies. Cette guerre devrait hanter chacun d’entre nous. Les enfants de Ghaza ne peuvent pas attendre», conclut l’Unicef.