L’armée israélienne affirme avoir frappé des lanceurs de roquettes présentant une «menace imminente» peu avant le début d’imposantes funérailles populaires.
L'armée israélienne a exprimé dimanche sa satisfaction face à la mort d'Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, tué lors d'un bombardement israélien fin septembre près de Beyrouth. Des funérailles massives ont eu lieu à Beyrouth, où des dizaines de milliers de partisans du Hezbollah se sont rassemblés. Le Hezbollah avait attendu le retrait presque complet de l'armée israélienne du sud du Liban, le 18 février, pour organiser ce rassemblement.
Les participants, vêtus de noir, brandissaient des drapeaux jaunes du Hezbollah et des portraits d'Hassan Nasrallah. Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a promis de poursuivre la « résistance » à Israël.
Peu après le début des funérailles, l'aviation israélienne a survolé Beyrouth à basse altitude et a mené des frappes dans le sud du Liban. L'armée israélienne a déclaré avoir frappé des lanceurs de roquettes représentant une « menace imminente ». Des frappes ont également visé les régions de Tyr et de Nabatiyé.
Un cessez-le-feu fragile est en vigueur depuis le 27 novembre, mais des violations ont été signalées. L'armée israélienne a achevé son retrait du sud du Liban le 18 février, mais est restée dans cinq positions stratégiques.