Les assises de la naissance du Front contre la répression et pour les libertés se tiendront le 5 mars prochain. C’est ce qu’a annoncé la coordination chargée de la préparation de cette structure, dans un communiqué rendu public hier. «La coordination pour un ‘‘Front contre la répression et pour les libertés’’ informe que les assises pour la proclamation de ce front qui ont été retardées en raison de l’aggravation de la pandémie, des entraves juridico-répressives qui touchent plusieurs organisations politiques parties prenantes de l’appel et de l’obstruction administrative à obtenir un lieu public de réunion, se tiendront le 5 mars 2022», lit-on dans ce document.
Dans ce sens, la coordination appelle tous «les acteurs de la société civile, les personnalités, les militants politiques, spécialistes ainsi que toutes organisations préoccupées par la politique du tout répressif et de la dérive autoritaire dangereuse que traverse le pays à venir participer à la construction d’un front large contre la répression dans l’unité et le respect de toutes les diversités politiques».
Le communiqué rappelle que «les objectifs clarifiés lors des précédentes rencontres dans une charte à adopter à la date du 5 mars sont la lutte contre la répression, sous toutes ses formes, l’abrogation des lois liberticides, notamment l’article 87 bis, la libération des détenus politiques et d’opinion et la consécration effective de toutes les libertés». «Dans ces moments très difficiles, les patriotes qui ont l’Algérie au cœur sont en devoir de convergence et d’unité d’action, seule forme de lutte à même de nous sortir de cette terrible répression imposée au peuple et aux organisations autonomes afin de lever toutes les entraves à l’exercice effectif de toutes les libertés démocratiques, nécessaires à l’expression de la souveraineté populaire et au changement radical et démocratique du système», ajoute la même source.
Les préparatifs pour la création de ce front, rappelons-le, ont été entamés depuis plusieurs mois. La dernière rencontre organisée au siège du RCD a valu à ce parti une mise en demeure du ministère de l’Intérieur qui «lui reproche d’avoir ouvert ses locaux à des organisations non reconnues».