France : Deux nouveaux cas de variole du singe confirmés

25/05/2022 mis à jour: 22:15
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Des cas de variole du singe ont été confirmés dans une dizaine de pays européens

Deux nouveaux cas de variole du singe ont été enregistrés en France, a fait savoir Santé publique France lundi 23 mai, quatre jours après la découverte du premier cas vendredi, ce qui porte à trois le nombre de cas en France.
 

«A ce jour, ces cas sont survenus principalement, mais pas uniquement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans liens directs avec des personnes de retour de zone endémique», précise l’organisme dans un point de situation.
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Santé publique France explique que «la surveillance pérenne du Monkeypox (nom anglais pour la variole du singe, NDLR) par le dispositif de la déclaration obligatoire est renforcée». La prudence est de mise car, comme le précise l’organisme, «en l’absence habituelle de Monkeypox en Europe et de lien rapporté par les cas identifiés avec une zone à risque, le contexte européen actuel constitue une alerte et suggère une contamination en Europe».
 

67 cas dans neuf pays de l’UE
 

Des cas de variole du singe ont été jusqu’alors confirmés dans une dizaine de pays européens mais aussi en Australie, au Canada ou encore aux Etats-Unis. Neuf pays de l’UE (Autriche, France, Belgique, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Portugal, Suède) concentrent pour l’instant 67 cas, selon l’agence de l’Union européenne chargée des maladies (ECDC). 

Il y a actuellement «moins de 200 cas confirmés et suspectés» dans ces pays non endémiques, selon Maria Van Kerkhove, chargée de la lutte contre la Covid-19 mais aussi les maladies émergentes et zoonoses à l’OMS.-
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L’OMS s’est cependant montrée confiante sur la possibilité de «stopper» la transmission de la maladie entre humains dans ces pays «non endémiques», lors d’une séance de questions/réponses lundi. «C’est une situation qui peut être contrôlée, particulièrement dans les pays où nous voyons cette épidémie se produire en Europe», a déclaré Maria Van Kerkhove.
 

L’identification précoce et l’isolement des cas font partie des mesures préconisées par l’OMS comme par l’ECDC, a-t-elle souligné, précisant qu’il n’y avait pour l’heure pas de cas grave.
 

La maladie, cousine moins dangereuse de la variole éradiquée depuis une quarantaine d’années, est endémique dans 11 pays d’Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Elle se traduit d’abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée, avec la formation de croûtes.

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