Vingt-trois branches professionnelles sont disponibles, avec l’objectif d’accompagner les partenaires économiques et renforcer le développement économique par la fourniture d'une main-d’œuvre qualifiée.
Du nouveau pour les apprenants de la formation professionnelle pour la nouvelle année 2024-2025, session d’octobre. «Nous comptons ouvrir des ateliers, revoir les conditions d’accès aux spécialités et réviser les contenus pédagogiques des programmes, et ce, dans le soucis d’améliorer et de garantir le succès de nos formations», a déclaré, hier depuis Oran, Yacine Marabi, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels.
Les 400 000 nouveaux candidats répartis à travers 1225 établissements, toutes spécialités confondues, ont rejoint hier leurs salles de cours dans les différentes wilayas. Une rentrée placée sous le slogan «La formation professionnelle, une habilitation économique et une gouvernance numérique». Vingt-trois branches professionnelles, classées du niveau 1 au niveau 5, sont disponibles, avec l’objectif d’accompagner les partenaires économiques et renforcer le développement économique par la fourniture d'une main-d’œuvre qualifiée, à travers l’identification des besoins du marché de l’emploi.
L’objectif est de permettre aux bénéficiaires de la formation de développer leurs capacités et les possibilités entrepreneuriales. Une formation sur l’entrepreneuriat est introduite.
D’abord, il est important de savoir, selon Mohamed Azzoug, sous-directeur des examens et concours au ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, intervenu hier sur les ondes de la Radio nationale, que tous les programmes sont conçus par l’approche par compétence. La formation proposée est aussi basée sur le mode par apprentissage. Autrement dit, mettre les stagiaires dans des situations professionnelles pour une meilleure adaptation aux métiers.
La majorité des apprentis sont directement recrutés par les employeurs. Raison pour laquelle, la carte de la formation est adaptée et reconfugurée annuellement au besoin du marché. C’est d’ailleurs le Conseil de partenariat, installé au niveau local, présidé par le wali, englobant l’ensemble des secteurs d’activité économique qui propose des spécialités pour combler la demande exprimée dans ce sens.
Institut dédié au numérique à Rahmania
Quelque 1683 conventions sont signées avec les différents opérateurs économiques dans le souci de garantir, une fois les diplômes remis, des postes de travail. De nouvelles spécialités sont introduites dans le secteur ferroviaire, la condensation de grains de blé et de tournesol, la transformation des produits aquatiques, la distribution des produits pharmaceutiques.
Cette session a aussi vu l’introduction de formation sur la cybercriminalité. Un nouvel institut basé à Rahmania, à Alger, dédié au domaine du numérique et qui forme des compétences en collaboration avec Algérie Télécom, vient renforcer le réseau national des centres de formation. La nouveauté cette année est aussi cette possibilité offerte aux élèves ayant quitté plus tôt l’école.
Des formations en cours du soir ou à distance sont aussi proposées, notamment pour faciliter l’accès aux femmes au foyer, précise Mouloud Boulaouinat, directeur de l’enseignement et de la formation au ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnel. Rappelons aussi qu’aujourd’hui, pour bénéficier d’un projet ou d’un accompagnement, les jeunes doivent obligatoirement suivre une formation d’une durée allant de 3 à 6 mois, ce qui explique «le grand engouement» de cette catégorie, surtout qu’elle est exigée pour l’octroi de l’allocation chômage.
De nouvelles applications numériques sont lancées pour permettre un apprentissage en ligne, mais aussi faciliter toutes les autres démarches pédagogiques et administratives aux apprenants. Les retardataires ont encore l’opportunité de s’inscrire, toujours en ligne, pour se former lors de cette nouvelle session. Une autre est prévue pour février 2025.