Les présidents et/ou responsables des clubs de Ligue 1 ont été invités, hier, à une réunion avec le premier responsable de la Ligue de football professionnel (LFP) et membre du bureau fédéral, Mohamed Amine Mesloug, pour approfondir les questions liées à la feuille de route sur le plafonnement des budgets des clubs, avec tout ce que cela impacte sur la politique salariale suivie par ces derniers depuis l'instauration du professionnalisme en Algérie.
La nouvelle politique en la matière initiée par les pouvoirs publics et conduite par Walid Sadi, ministre des Sports et président de la FAF, vise à mettre de l'ordre dans le football professionnel qui s'est singularisé par une démarche aux antipodes des intérêts du football algérien en matière de distribution des salaires. Lors de son passage, dernièrement, devant les députés au Parlement, le ministre des sports a été clair en ce qui concerne la gestion de l'année. «Les clubs pros sont tenus de se conformer à la feuille de route qui leur a été présentée.
Le changement de cap en matière de financement sera effectif dès 2025», a-t-il avancé. Tous les aspects liés à la nouvelle politique prônée par les pouvoirs publics feront l'objet de réunions et de débats entre les principaux acteurs (responsables de la FAF, LFP et clubs). Le patron de la ligue et représentant de la FAF, M. Mesloug, et les dirigeants de clubs et sociétés présents à la réunion d'hier ont abordé toutes les questions liées aux changements décidés.
La politique salariale sera au centre des débats, au cours des prochaines semaines. Elle induira, sans nul doute, beaucoup de changement dans le domaine de la gestion. Le train de vie des clubs sera impacté. La vision et l'approche, elles aussi, connaîtront de profonds bouleversements. Les clubs professionnels devront se mettre au diapason de la nouvelle politique qui vise à améliorer qualitativement le quotidien des clubs pros à travers la création de centres et académies de football, la mise sur pied d'une stratégie commerciale conforme aux règles qu'impose le professionnalisme.
La rationalisation des ressources et moyens financiers devra être orientée le développement et la formation des jeunes sur la base d'une feuille de route acceptée par tous.
En 13 ans de professionnalisme (2011-2024), des sommes d'argent faramineuses ont été englouties dans divers chapitres, plus particulièrement celui des salaires, sans aucun retour sur investissements. Les clubs budgétivores s'en sont donné à cœur joie. A priori, c'est fini.