Le commissaire du FNLCF n’a pas le sourire gêné qu’il présentait à ses hôtes, par devers lui, l’année passée. Pour cette 6e édition, les moyens, qui ont permis à Abdelkrim Moulay de l’organiser, n’ont pas été aussi chiches. Le sponsoring des entreprises locales, le soutien de la wilaya ainsi que celui de l’ONDA les ont requinqués.
Le président d’honneur du festival, Ahmed Bedjaoui, était lui aussi aux anges. Tous les invités prestigieux que ces mêmes moyens ont permis d’inviter ont répondu présent, ceux hors du pays comme ceux y résidant alors que la cérémonie d’ouverture s’est déroulée sans anicroches, le protocolaire et le festif faisant bon ménage. Les films au programme sont d’un niveau plus qu’appréciable. Pour ce qui est des romancières, elles sont nombreuses et talentueuses aux premières desquelles…
Yasmina Khadra, un dénommé ainsi en hommage à la féminitude. Dans les tables rondes, il est à titre principal question des traverses entre littérature, féminité et cinéma, le festival étant joliment placé sous l’engageante devise «Entre la littérature et le cinéma, juste un pas». Enfin, il y a l’annonce d’une alléchante perspective pour peu que la manifestation maintienne le cap des bonnes performances dont elle a fait montre jusque-là.
Il s’agit de l’éventualité de sa promotion en festival international, ce qui fera de Saïda une des principales cités du pays mettant à l’honneur le 7e art, l’internationalisation lui permettra de ne plus être limité à la programmation de films nationaux et donc de pouvoir inviter des artistes autres que nos compatriotes.
Cependant, il lui est demandé de penser à générer des rentrées en partie grâce à la billetterie. A cet égard, nous a indiqué Smaïl Ibrir, le représentant de la ministre de la Culture et des Arts, qu’une commission planche actuellement sur la finalisation d’un cahier de charges auxquels seront tenus les festivals.