Fermeture des crèches à Alger : Le casse-tête des familles

01/02/2022 mis à jour: 03:23
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Toutes les crèches publiques et privées de la wilaya d’Alger ont été fermées à partir d’hier pour une durée de 7 jours, suite à une décision signée par Dassi Mokhtaria, directrice de l’action sociale et de la solidarité de la wilaya d’Alger. Cette décision a été prise à titre préventif dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19 et de son variant Omicron, réputé très contagieux, selon les professionnels de la santé.

La wilaya d’Alger a enregistré ces derniers jours une courbe ascendante concernant le nombre de cas recensés avec de nombreuses contaminations chez les enfants.

La contagiosité du variant Omicron fait craindre un plus large rebond épidémique dans le milieu scolaire et dans les crèches. Selon les autorités, sur ces lieux, la circulation virale y est importante, la fréquentation des espaces est dense et prolongée et l’aération insuffisante. Il fallait coûte que coûte rompre la chaîne de transmission.

Les parents se demandent comment ils vont bien pouvoir s’organiser et passer cette étape difficile. «Une décision prise la veille d’un dimanche, vous avez mis beaucoup de parents dans l’embarras», s’offusque une internaute. «Ils ne savent plus à quel saint se vouer. C’est vraiment mal géré !» ajoute un autre. «Mince ! Quand est-ce que ce cauchemar finira ?» s’interroge une maman.

Ils vont devoir trouver des solutions pour tenir le coup, d’autant plus qu’en général, le père et la mère travaillent et on est bien loin du concept de la «famille élargie». Alors que certains n’ont d’autre choix que de faire garder leurs enfants par un tiers (la nounou ou un proche parent), d’autres optent pour le télétravail quand la nature de leur métier le permet.

Toutefois, travailler à domicile tout en ayant la garde des enfants est un véritable casse-tête pour de nombreux parents. En effet, difficile de se concentrer sur ses tâches, d’appeler les clients ou encore de participer à des réunions en visioconférence, lorsque l’on a des enfants à la maison, surtout s’ils sont en bas âge.

D’autres vont prendre un petit congé ou choisissent l’activité partielle et évidemment, les entreprises vont devoir pallier ces absences.

C’est une dose de stress supplémentaire pour ceux qui avaient déjà très mal vécu les jours de confinement. Pour les enfants, cela peut constituer aussi une coupure assez brutale avec l’ambiance de la crèche et leurs propres affinités relationnelles qui leur permettent de libérer leur trop-plein émotionnel.

D’autres parents ont aussi à gérer leurs enfants scolarisés qui doivent suivre des cours via internet. La crise sanitaire a largement accéléré les pratiques de formation à distance pour assurer la continuité pédagogique, surtout dans les écoles privées. Toutefois, le développement et le passage à l’enseignement en ligne se sont faits dans la douleur, souvent à marche forcée pour les écoles qui n’étaient pas préparées.

Les cas de réussite ont été étroitement dépendants de l’expérience numérique et de l’engagement des professeurs et de la direction. De bons cours à distance nécessitent également une bonne connexion internet sans coupures, un ordinateur récent et un scanner. 

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