Fédération algérienne de football : Djahid Zefizef rend son tablier

17/07/2023 mis à jour: 07:06
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Sans surprise, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Djahid Zefizef rend son tablier et quitte l’instance faitière une année, presque jour pour jour, après son élection au poste de président à l’été dernier. 

Cette issue était prévisible depuis la défaite qu’il a essuyée jeudi à Abidjan contre le Libyen Abdelhakim Echelmani dans la course au poste de membre du Comex de la CAF. Ses chances de maintien à la tête de la fédération étaient trop minces pour croire qu’il avait une chance de survivre à l’échec en terre ivoirienne. Le scénario de son retrait était inévitable en raison du tollé qu’a provoqué le score du vote. Comme nous l’avions laissé entendre dans nos deux dernières éditions, son sort était lié à celui de l’élection de jeudi dernier. Il lui a été fatal. Il ne lui restait plus que l’option de la démission. 

C’est la décision qu’il a prise. Finalement, il était un fusible tout indiqué pour ce type de situation. L’échec lui a été entièrement et totalement endossé. Il le savait et avait accepté cette règle le jour où il lui a été fait appel pour succéder à Charaf Eddine Amara qui, lui aussi, n’est resté qu’une année à Dély Ibrahim. Les deux désormais ex-présidents de la FAF ont payé pour l’élimination de la Coupe du monde Qatar 2022 (Amara) et la non entrée au comité exécutif de la Confédération (Zefizef). Cette instabilité à la tête de la fédération ne rend pas service au football algérien. La multiplication des erreurs dans ce chapitre continuera de causer des dégâts. 

Il est bon de rappeler que les deux derniers présidents bombardés à la tête de la fédération ne sont pas totalement responsables de l’élimination de l’Algérie contre le Cameroun dans les éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA Qatar 2022 et de la non-accession d’un membre de la FAF au Comex de l’instance continentale. 

Un an, c’est peu pour renverser la situation, pour ne pas dire des montagnes, et propulser l’Algérie au Mondial qatari et arracher un siège au comité exécutif. Ont-ils, les deux hommes, bénéficié de tous les moyens pour mener à bien leurs missions ? Une interrogation qui restera sans réponse parce que Zefizef comme Amara ne souffleront mot sur ce sujet. 

Et maintenant ? Ce qui est prévue pour ce type de situation va suivre sa procédure normale qui commence par la mise en œuvre de l’article 16 des statuts de la FAF (démission) qui précise à l’alinéa 1 : «Tout membre peut démissionner de la FAF. Il doit annoncer sa démission en envoyant une lettre recommandée au secrétariat général de la FAF» et 2 de l’article indiqué : «La démission ne devient juridiquement valable qu’au moment où le membre a rempli toutes ses obligations financières à l’égard de la FAF et des autres membres de celle-ci». 

La suite est prévue dans l’article 39 (le président) qui dispose à l’alinéa 7 «en cas de vacance du poste de président, ses obligations officielles sont exercées par le vice-président disponible et à défaut, par le membre du bureau fédéral le plus âgé jusqu’à la prochaine assemblée générale ordinaire qui entérine. 

Dans le cas contraire, elle convoque une assemblée générale élective conformément aux présents statuts». Tout indique que c’est le vice-président Azzedine Arab qui attendra 15 jours pour constater la vacance du poste de président et convoquer une assemblée générale élective dans les délais fixés par les statuts. Azzedine Arab terminera le mandat en cours. La fédération est de nouveau dans une zone de turbulences. 

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