Une adhésion «notable» des détenus au programme de réinsertion est enregistrée à l’Etablissement de rééducation et de réadaptation de Blida, car offrant la possibilité de poursuivre la scolarité ou d’apprendre un métier devant permettre d’intégrer le monde du travail une fois la peine purgée, a-t-on appris lundi du directeur de l’établissement, Tahar Bekhouche.
«L’établissement pénitentiaire de Blida enregistre une adhésion notable des détenus au programme de réinsertion mis au point par le ministère de tutelle pour les aider à réintégrer la vie sociale et à obtenir un emploi après avoir purgé leur peine», a indiqué M. Bekhouche en marge du coup d’envoi des épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM) au centre d’examen de cet établissement.
Le responsable a fait cas de 833 détenus qui poursuivent leur scolarité à distance, de la première année moyenne jusqu’à la troisième année secondaire, tandis que 464 autres détenus ont opté pour le mode de formation professionnelle pour apprendre un métier ou obtenir un diplôme de formation reconnu par l’Etat, notamment en électricité bâtiment, menuiserie aluminium et bois, informatique, cuisine traditionnelle et confection de gâteaux, des spécialités particulièrement prisées par les détenus.
Ceux-ci ont également l’opportunité d’activer au sein d’un atelier de menuiserie, dont les matières premières sont fournies par l’Office national des travaux éducatifs et d’apprentissage, chargé, aussi, de la commercialisation de leurs produits, constituant ainsi une source de revenus pour les employés dudit atelier.
Aussi, des préparatifs sont en cours en vue de l’ouverture, septembre prochain, de deux nouveaux ateliers, spécialisé pour le premier dans la forge artistique et en menuiserie aluminium pour le 2ème, dans une démarche visant à assurer une source de revenus pour le plus grand nombre possible de détenus, tout en leur permettant d’acquérir une expérience professionnelle.
Un centre d’examen a été ouvert lundi au niveau de l’établissement pénitentiaire de Blida au profit de 63 candidats au Brevet de l’enseignement moyen (BEM), entre détenus (hommes) du même établissement et celui de Boufarik. Les candidates femmes ont été transférées vers l’établissement de rééducation de Koléa (Tipasa), selon le même responsable.