Trois ONG des droits de l’homme ont rendu public, ce vendredi, un communiqué dans lequel elles désapprouvent les autorités algériennes en matière de respect des droits humains. Il s’agit de la Ligue des droits de l’homme basée à Paris, de la Fédération internationale pour les droits humains et l’Organisation mondiale contre la torture. Elles dénoncent «la répression contre toutes les opinions opposées au régime, notamment sur les réseaux sociaux, sans oublier les mises en détention, au prix d’allégations fallacieuses ou arbitraires, de journalistes, d’avocats, de syndicalistes et de défenseurs de droits humains».
Tout cela paraît «normal» ou dans la logique des choses que des ONG interviennent lorsque cela est nécessaire pour défendre les droits humains partout dans le monde. Sauf que ces trois ONG ont un dénominateur commun, le fameux avocat Patrick Baudouin, qui a cette particularité de détester «cordialement» tout ce qui se rapporte à l’Algérie et à ses institutions. Cet avocat belge, qui s’est installé à Paris, est actuellement le président de la Ligue des droits de l’homme, il a été auparavant président et ensuite président d’honneur de la Fédération internationale des droits humains et a un pied au sein de l’Organisation mondiale contre la torture. Patrick Baudouin s’était illustré particulièrement durant la décennie noire, où il n’a eu de cesse d’accuser le pouvoir et l’armée algérienne dans les massacres des populations civiles, même s’ils ont été revendiqués par le GIA. Dans l’affaire des sept moines du monastère de Tibhirine, Baudouin a accusé les services secrets de l’ANP d’avoir décapité les corps des moines et a fait tout ce qu’il avait en son pouvoir pour obtenir des sanctions internationales contre l’Etat algérien. Autant dire que cet avocat a causé un tort énorme à l’Algérie sur le plan international au moment où elle se défendait seule contre l’hydre terroriste. L’attentat contre les «Twin Towers» de New York, le 11 Septembre 2001, a permis au monde de comprendre la vraie nature du terrorisme islamiste.
Patrick Baudouin a également été plusieurs fois expulsé de certains pays africains, comme la Côte d’Ivoire, le Mali et surtout la Tunisie, où il sera refoulé à trois reprises à l’aéroport de Carthage. Autant dire que cet homme est loin d’être crédible aux yeux de l’opinion publique nationale, qui n’est pas près d’oublier ses accointances passées avec le terrorisme islamiste. L’on n’est pas loin de supposer qu’aujourd’hui il loue ses services au makhzen pour poursuivre son acharnement contre l’Algérie. Le makhzen qui, ne l’oublions pas, s’est acheté des députés européens à coups de plusieurs millions d’euros et de quelques avantages en nature.