ES Sétif : L’aigle noir rentre au pays «sain et sauf»

17/08/2022 mis à jour: 20:18
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Un grand chantier attend Houssam Badri, le coach ententiste

La formation phare de la capitale des Hauts-Plateaux sétifiens a bouclé le stage de Hammam Bourguiba, où elle a effectué plus de 30 séances d’entraînement. Les partenaires de Ziti ont quitté l’hôtel dans la nuit de lundi à mardi, la tête haute. Au grand dam des «gorges chaudes» faisant dans l’intox.  
 

Sans le sou, l’Aigle noir n’a pas été pris en otage par la direction de l’hôtel, payée rubis sur l’ongle. 
Dans l’ombre, des Ententistes viennent une nouvelle fois au secours de l’ESS. Loin des feux de la rampe, ces derniers règlent la plus grande partie de la facture s’élevant à 11 millions de dinars. L’autre partie, soit quatre millions de dinars, est à la charge de SCAEK (filiale de GICA).

 Ramant à contre-courant, la direction du club n’ayant toujours pas conclu avec le moindre sponsor, alors qu’un groupe de quatre ou cinq pensionnaires de Ligue 1 en est gavé, aurait trouvé de l’argent (à titre de prêt) promis au staff technique et joueurs. 
 

L’implosion attendue par les «gorges chaudes» n’aura donc pas lieu. Au grand bonheur des supporters curieux de découvrir la bande à Houssam Badri, demain, lors de la reprise des entraînements de la phase compétitive. Exténués par la charge de travail et plus de dix heures de route en bus, les partenaires de Ziti bénéficient de deux jours de repos, avant de rentrer dans le vif du sujet. L’interlude de 48 heures permettra au coach ententiste de peaufiner le rapport de stage et arrêter le cas échéant son effectif, même si l’on parle de deux nouveaux étrangers. 
 

Devant renforcer la ligne d’attaque, qui a été la saison dernière le talon d’Achille des Noir et Blanc, le Burundais Sidi Abdoulay qui a porté le maillot de la formation jordanienne du Faiçali est attendu à Sétif, tout comme le Camerounais Wapivo Duval, un ancien milieu offensif de Medina (Libye). Le recrutement des éléments précités, obligera le Camerounais Zanga et l’Ivoirien Keita à plier bagages. Il en est de même pour le Libyen Boudebous appelé à résilier son contrat. Comme tout est possible chez l’Entente, un retournement de dernière minute n’est pas à écarter. Pour revenir au volet technique, les gars de Aïn Fouara ne peuvent entamer l’exercice avec uniquement deux petits tests dans les jambes. 
 

Devant opposer l’ESS à la formation du Khroub (Ligue 2) samedi au 8 Mai 1945, la  troisième rencontre ne réglera pas le problème de la cohésion, des automatismes et de la forme physique des Ententistes. La rencontre ESS-ASK permettra sans doute à Houssam Badri d’avoir plus ou moins une idée sur son onze de base qui entamera la saison à Biskra…     
 

DAGHMOUM A PORT-SAÏD POUR DES PRUNES              
 

Annoncé au MCA puis au CRB, Abderahim Daghmoum, le désormais ex-Ententiste, met finalement le cap sur la formation égyptienne Nadi El Misri de Port-Saïd. Le discours du coach, les assurances du président du club qui a augmenté le salaire du concerné n’ont pas dissuadé le joueur, lequel avait la tête ailleurs. Ne pouvant le garder contre son gré, Serrar a été, nous dit-on, contraint de libérer son joueur parti à Port-Saïd pour des prunes. 
 

En optant pour le club sus-nommé contre un petit chèque de  350 000 dollars, dont 275 000 est la  quote-part de l’ESS, Daghmoum qui voulait partir à n’importe quel prix n’a pas fait le bon choix, aussi bien d’un point de vue sportif que financier. Sachant que la valeur marchande du jeune attaquant, dont la marge de progression est importante dépasserait de loin les miettes récoltées. Aux dernières nouvelles, Daghmoum n’a pas obtenu son quitus. 

D’après un proche du club, le président du conseil d’administration  n’est pas disposé à signer la lettre de libération, tant que les caisses du club n’ont pas été renflouées de 275 000 dollars, une bonne bouffée d’oxygène en ces temps de vaches maigres…
 

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